Algérie

Un village oublié



Un village oublié
Tizi n'Terga, l'un des plus grands villages dépendant administrativement de la commune de Mekla, situé à moins de 30 kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou revendique sa part du progrès. Ses habitants ne cessent de se plaindre du cadre de vie dont lequel ils sont empêtrés depuis toujours.
Tizi n'Terga, l'un des plus grands villages dépendant administrativement de la commune de Mekla, situé à moins de 30 kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou revendique sa part du progrès. Ses habitants ne cessent de se plaindre du cadre de vie dont lequel ils sont empêtrés depuis toujours.
Le changement tarde à venir. Electricité, gaz, routes, assainissements' Tout pose problème dans ce village, d'après les responsables du comité qui représente la population. Au point de pousser les concernés à se poser la question : « En quelle année sommes-nous ' ». Les représentants de ce village se demandent ainsi pourquoi il y a blocage de l'ouverture de l'antenne communale ' Ce n'est pas le seul projet qui reste en suspens. Tous les projets programmés pour l'année 2011 n'ont pas été menés à terme :
« Nous, membres du comité de village Tizi n'Terga, sommes préoccupés par cet aspect paradoxal de blocage et de paralysie qui banalise la vie sociale et administrative de notre communauté ». Concernant le projet de l'antenne communale, les élus des villageois rappellent que le chantier avait pourtant été inspecté par la wali de Tizi Ouzou le 7 avril 2011, « mais l'antenne tarde encore à voir le jour pour pouvoir résoudre le problème récurent qui se pose sans cesse aux habitants de l'ensemble des villages concernés ». A cela, enchaînent les concernés, s'ajoute l'innovation et la réouverture de l'agence postale de Tizi n' Terga, qui a déjà fait l'objet d'une mesure conservatoire « pour cas de délit administratif grave de la part du receveur ». Aussi, le comité de village souligne qu'il urge d'ériger un mur de protection, sinon baliser la partie haute de l'école primaire Maghni Hocine située sur la voie principale des deux sens, Aïn El Hammam-Mekla. Un danger guette constamment les collégiens des douze villages fréquentant le CEM Bennouar-Azouaou. Ceci, sans compter que les élèves en question ne bénéficient pas du transport scolaire.
Par ailleurs, les habitants revendiquent l'extension de l'unité de soins en vue de résoudre les problèmes constants des menaces qui pèsent lourdement chaque hiver sur l'ensemble des citoyens des villages Ighalène et Aït Frawsen. Ces derniers éprouvent énormément de peine pour transférer les malades, notamment les femmes enceintes, vers les cliniques des villes. En 2008, est-il rappelé, une fille de cinq printemps est décédée à cause de la neige qui bloquait la route vers la ville de Mekla. Il faut rappeler à cet effet qu'il s'agit d'une région montagneuse de mille mètres d'altitude. En outre, le village
Tizi n'Terga a bénéficié en 2011 d'un projet PCD (Plan communal de développement) en vue de l'achèvement du collecteur d'assainissement dont les travaux tardent toujours à démarrer. « Nous nous sommes présenté à maintes reprises pour voir le maire ainsi que les responsables du service assainissement et voirie. Ces derniers nous répondent que l'entreprise a fait la commande des buses et d'autres histoires dont la mise en demeure de l'entreprise en question' », ajoute-t-on. Le projet en question a bénéficié d'un budget de quatre millions de dinars. Les mêmes blocages caractérisent les programmes du PPDRI de 2010 dans le cadre du développement rural dont l'élevage ovin, bovin, apicole et caprin, la plantation d'arbres fruitiers, cerisiers et oliviers, le réaménagement d'une fontaine du quartier nommé Laâzib Tizi
n'Targa, l'aménagement de la piste menant de Tizi n'Terga vers Aït Khelili, dans la commune voisine' Les représentants du même village soulèvent le problème de l'extension du réseau électrique à travers un quartier se trouvant à l'extrémité du village avec une vingtaine de foyers construits dans le cadre de l'aide de l'Etat à l'habitat rural. « Il faut aussi refaire la ligne électrique classique en optant pour la torsade », enchaîne les concernés. Ces derniers citent également du problème de gaz naturel devant en principe toucher 60% des villages Aït Frawsen et les villages restants de la commune de Mekla. Le comité de village revendique en outre la réfection des conduites vétustes d'eaux de sources du village et le captage d'autres sources dans l'attente d'un programme avec la direction de l'hydraulique dont la réalisation d'un nouveau réservoir d'une capacité de 200 m3. Ce dernier est toujours infructueux dans le lot prévu pour la région. Les citoyens demandent à ce que soit réalisé un réseau de distribution des eux d'AEP pour le seul quartier restant du village Laaziv Tizi n'Terga. « Il ne s'agit pas seulement de l'ouverture des pistes agricoles mais on doit aussi substituer aux ravages des incendies, des campagnes de reboisement en injectant une diversité de plants pour compenser les arbres perdus », ajoutent, sur un autre plan les villageois. Pour ce, il est proposé un programme de canalisation des eaux usés dans le cadre des PSD et PCD ainsi que du FCCL afin de protéger la faune et la flore terrestre.
Concernant l'habitat, les citoyens de cette région se demandent comment leur village qui est historique et qui a tant donné pour le pays durant la guerre de Libération nationale n'a bénéficié d'aucun logement social dans la dernière liste des bénéficiaires alors que le village compte pas mal de nécessiteux.
Le changement tarde à venir. Electricité, gaz, routes, assainissements' Tout pose problème dans ce village, d'après les responsables du comité qui représente la population. Au point de pousser les concernés à se poser la question : « En quelle année sommes-nous ' ». Les représentants de ce village se demandent ainsi pourquoi il y a blocage de l'ouverture de l'antenne communale ' Ce n'est pas le seul projet qui reste en suspens. Tous les projets programmés pour l'année 2011 n'ont pas été menés à terme :
« Nous, membres du comité de village Tizi n'Terga, sommes préoccupés par cet aspect paradoxal de blocage et de paralysie qui banalise la vie sociale et administrative de notre communauté ». Concernant le projet de l'antenne communale, les élus des villageois rappellent que le chantier avait pourtant été inspecté par la wali de Tizi Ouzou le 7 avril 2011, « mais l'antenne tarde encore à voir le jour pour pouvoir résoudre le problème récurent qui se pose sans cesse aux habitants de l'ensemble des villages concernés ». A cela, enchaînent les concernés, s'ajoute l'innovation et la réouverture de l'agence postale de Tizi n' Terga, qui a déjà fait l'objet d'une mesure conservatoire « pour cas de délit administratif grave de la part du receveur ». Aussi, le comité de village souligne qu'il urge d'ériger un mur de protection, sinon baliser la partie haute de l'école primaire Maghni Hocine située sur la voie principale des deux sens, Aïn El Hammam-Mekla. Un danger guette constamment les collégiens des douze villages fréquentant le CEM Bennouar-Azouaou. Ceci, sans compter que les élèves en question ne bénéficient pas du transport scolaire.
Par ailleurs, les habitants revendiquent l'extension de l'unité de soins en vue de résoudre les problèmes constants des menaces qui pèsent lourdement chaque hiver sur l'ensemble des citoyens des villages Ighalène et Aït Frawsen. Ces derniers éprouvent énormément de peine pour transférer les malades, notamment les femmes enceintes, vers les cliniques des villes. En 2008, est-il rappelé, une fille de cinq printemps est décédée à cause de la neige qui bloquait la route vers la ville de Mekla. Il faut rappeler à cet effet qu'il s'agit d'une région montagneuse de mille mètres d'altitude. En outre, le village
Tizi n'Terga a bénéficié en 2011 d'un projet PCD (Plan communal de développement) en vue de l'achèvement du collecteur d'assainissement dont les travaux tardent toujours à démarrer. « Nous nous sommes présenté à maintes reprises pour voir le maire ainsi que les responsables du service assainissement et voirie. Ces derniers nous répondent que l'entreprise a fait la commande des buses et d'autres histoires dont la mise en demeure de l'entreprise en question' », ajoute-t-on. Le projet en question a bénéficié d'un budget de quatre millions de dinars. Les mêmes blocages caractérisent les programmes du PPDRI de 2010 dans le cadre du développement rural dont l'élevage ovin, bovin, apicole et caprin, la plantation d'arbres fruitiers, cerisiers et oliviers, le réaménagement d'une fontaine du quartier nommé Laâzib Tizi
n'Targa, l'aménagement de la piste menant de Tizi n'Terga vers Aït Khelili, dans la commune voisine' Les représentants du même village soulèvent le problème de l'extension du réseau électrique à travers un quartier se trouvant à l'extrémité du village avec une vingtaine de foyers construits dans le cadre de l'aide de l'Etat à l'habitat rural. « Il faut aussi refaire la ligne électrique classique en optant pour la torsade », enchaîne les concernés. Ces derniers citent également du problème de gaz naturel devant en principe toucher 60% des villages Aït Frawsen et les villages restants de la commune de Mekla. Le comité de village revendique en outre la réfection des conduites vétustes d'eaux de sources du village et le captage d'autres sources dans l'attente d'un programme avec la direction de l'hydraulique dont la réalisation d'un nouveau réservoir d'une capacité de 200 m3. Ce dernier est toujours infructueux dans le lot prévu pour la région. Les citoyens demandent à ce que soit réalisé un réseau de distribution des eux d'AEP pour le seul quartier restant du village Laaziv Tizi n'Terga. « Il ne s'agit pas seulement de l'ouverture des pistes agricoles mais on doit aussi substituer aux ravages des incendies, des campagnes de reboisement en injectant une diversité de plants pour compenser les arbres perdus », ajoutent, sur un autre plan les villageois. Pour ce, il est proposé un programme de canalisation des eaux usés dans le cadre des PSD et PCD ainsi que du FCCL afin de protéger la faune et la flore terrestre.
Concernant l'habitat, les citoyens de cette région se demandent comment leur village qui est historique et qui a tant donné pour le pays durant la guerre de Libération nationale n'a bénéficié d'aucun logement social dans la dernière liste des bénéficiaires alors que le village compte pas mal de nécessiteux.




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