Zoubir, un jeune homme de 26 ans, était heureux comme pouvait l'être tout jeune qui venait de trouver un emploi après plusieurs mois de chômage et de stress. Il était veilleur de nuit à Oued Chebel, dans un immense atelier où se trouvait du matériel industriel et agricole.
Le 8 juin de l'année dernière, alors que la nuit s'annonçait plutôt calme et douce pour ceux qui étaient chez eux dans leur lit ou face à la télé, Zoubir entendit soudain un bruit étrange venant d'une des ailes de l'atelier. Il se saisit d'une barre de fer et alla voir de quoi il en retournait. Il alluma un des puissants projecteurs de l'atelier et il vit quelqu'un en train d'essayer de dévisser une petite grue. Il se mit à crier et l'homme s'enfuit. Avant même de commencer à savourer sa première victoire en tant que veilleur de nuit, Zoubir fut surpris de se retrouver brusquement face à un second voleur qu'il n'avait pas vu. Celui-ci au lieu de s'enfuir comme son acolyte, se tint en face de lui, le menaçant avec un couteau. Zoubir se dit qu'il fallait prendre l'initiative et donna un coup de barre de fer à son adversaire qu'il atteignit à la tête. Pour le mettre hors d'état de nuire, il lui donna d'autres coups, l'assomma et le ligota. Après quoi, il téléphona à son patron qui arriva en catastrophe mais aussi pour constater la mort du voleur que Zoubir avait roué de coups.
Il y a quelques jours, Zoubir s'est vu condamner par la cour de Blida à 6 ans de prison ferme pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans avoir l'intention de la donner.
Il y a comme ça, paraît-il, des métiers qui apportent plus de déceptions et de regrets que de satisfactions.
Zoubir, un jeune homme de 26 ans, était heureux comme pouvait l'être tout jeune qui venait de trouver un emploi après plusieurs mois de chômage et de stress. Il était veilleur de nuit à Oued Chebel, dans un immense atelier où se trouvait du matériel industriel et agricole.
Le 8 juin de l'année dernière, alors que la nuit s'annonçait plutôt calme et douce pour ceux qui étaient chez eux dans leur lit ou face à la télé, Zoubir entendit soudain un bruit étrange venant d'une des ailes de l'atelier. Il se saisit d'une barre de fer et alla voir de quoi il en retournait. Il alluma un des puissants projecteurs de l'atelier et il vit quelqu'un en train d'essayer de dévisser une petite grue. Il se mit à crier et l'homme s'enfuit. Avant même de commencer à savourer sa première victoire en tant que veilleur de nuit, Zoubir fut surpris de se retrouver brusquement face à un second voleur qu'il n'avait pas vu. Celui-ci au lieu de s'enfuir comme son acolyte, se tint en face de lui, le menaçant avec un couteau. Zoubir se dit qu'il fallait prendre l'initiative et donna un coup de barre de fer à son adversaire qu'il atteignit à la tête. Pour le mettre hors d'état de nuire, il lui donna d'autres coups, l'assomma et le ligota. Après quoi, il téléphona à son patron qui arriva en catastrophe mais aussi pour constater la mort du voleur que Zoubir avait roué de coups.
Il y a quelques jours, Zoubir s'est vu condamner par la cour de Blida à 6 ans de prison ferme pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans avoir l'intention de la donner.
Il y a comme ça, paraît-il, des métiers qui apportent plus de déceptions et de regrets que de satisfactions.
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Posté Le : 18/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K A
Source : www.lemidi-dz.com