Un tiers des véhicules soumis à une contre visite ont des niveaux de pollution élevés

La mise en place du contrôle technique obligatoire des véhicules par le ministère des Transports et le renouvellement du parc roulant constituent, selon un communiqué du ministère de l'Environnement, une action tendant à diminuer la pollution de l'air dans les principales agglomérations.
Lors de l'atelier sous-régional sur les carburants propres, le directeur général de l'établissement national de contrôle technique automobile (Enacta), Abdellah Leghreib, a annoncé qu'un tiers des véhicules soumis à la contre visite ont des niveaux de pollution élevés. Les véhicules devraient se convertir au GPL, le carburant le moins polluant et le moins cher aussi.
Il a rappelé qu'outre la réduction du nombre d'accidents de la circulation, le contrôle technique d'automobile participe également à la préservation de la santé publique et à la protection de l'environnement «par le contrôle du niveau de rejet des fumées et gaz et la neutralisation des véhicules dépassant les seuils limites prescrits par la réglementation en vigueur.» Leghreib a révélé que les 15 millions de visites réalisées depuis 2003 ont été sanctionnées par plus de 200 000 véhicules immobilisés et près de 500 000 autres soumis à une contre-visite dont un tiers ont révélé des défauts en rapport avec leurs niveaux de pollution et rejets excessifs. Les défauts relevés, selon le Dg de l'Enacta, soit pour les véhicules essence ou à diesel, sont des défauts liés à l'absence de la culture de l'entretien du véhicule. «Un changement de comportement est le devoir de tout un chacun car l'environnement est l'affaire de tous» a-t-il appelé.