Algérie

Un tampon pour les indésirables Sous la Plume



Un tampon pour les indésirables                                    Sous la Plume
Un cachet sur le passeport pour refuser le visa d'entrée à des ressortissants arabes et maghrébins est une trouvaille des services de l'immigration qui ne date pas d'hier. La dernière trouvaille en date est de restituer le document de voyage pour vérifier si tout Algérien ou autre est rentré au bercail de peur qu'ils n'élisent domicile sur le territoire français ou italien. Ces mesures discriminatoires sont affligeantes, vexantes à plus d'un titre. Il y a dans ces pratiques qui touchent en premier lieu à l'intégrité du passeport algérien des relents de racisme et d'islamophobie. Tous les moyens sont bons pour soi-disant freiner l'immigration clandestine. Les Européens ne manquent pas de toupet de procéder aux contrôles sur le territoire algérien quand ceux-ci devraient être effectués aux frontières des pays frontaliers de Schengen. L'immigration choisie, Sarkozy n'en veut plus et c'est son cheval de bataille dans sa campagne présidentielle. Il propose même de revoir les accords de Schengen pour ne pas que la France soit envahie de personnes qui mangent le pain des Français, des Italiens et des Espagnols que la crise frappe de plein fouet. Les demandes de visas via Internet sont complexes et s'apparentent plus à des interrogatoires de police, une manière encore de dissuader les nationaux désireux de se rendre en France. Le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah a tenté, à son corps défendant, de donner quelques explications aux mesures unilatérales en précisant que les négociations lancées sont temporairement suspendues. Depuis un certain temps, la xénophobie a le vent en poupe et certains politiques français dérapent verbalement à l'endroit des musulmans. Ceux qui n'ont pas combattu aux côtés de la France, car les autres, on les courtise, on les honore pour la circonstance et puis ils seront remisés dans les tiroirs des promesses non tenues.
Un cachet sur le passeport pour refuser le visa d'entrée à des ressortissants arabes et maghrébins est une trouvaille des services de l'immigration qui ne date pas d'hier. La dernière trouvaille en date est de restituer le document de voyage pour vérifier si tout Algérien ou autre est rentré au bercail de peur qu'ils n'élisent domicile sur le territoire français ou italien. Ces mesures discriminatoires sont affligeantes, vexantes à plus d'un titre. Il y a dans ces pratiques qui touchent en premier lieu à l'intégrité du passeport algérien des relents de racisme et d'islamophobie. Tous les moyens sont bons pour soi-disant freiner l'immigration clandestine. Les Européens ne manquent pas de toupet de procéder aux contrôles sur le territoire algérien quand ceux-ci devraient être effectués aux frontières des pays frontaliers de Schengen. L'immigration choisie, Sarkozy n'en veut plus et c'est son cheval de bataille dans sa campagne présidentielle. Il propose même de revoir les accords de Schengen pour ne pas que la France soit envahie de personnes qui mangent le pain des Français, des Italiens et des Espagnols que la crise frappe de plein fouet. Les demandes de visas via Internet sont complexes et s'apparentent plus à des interrogatoires de police, une manière encore de dissuader les nationaux désireux de se rendre en France. Le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah a tenté, à son corps défendant, de donner quelques explications aux mesures unilatérales en précisant que les négociations lancées sont temporairement suspendues. Depuis un certain temps, la xénophobie a le vent en poupe et certains politiques français dérapent verbalement à l'endroit des musulmans. Ceux qui n'ont pas combattu aux côtés de la France, car les autres, on les courtise, on les honore pour la circonstance et puis ils seront remisés dans les tiroirs des promesses non tenues.


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