Algérie

Un système de vigilance s'impose



En Algérie, la consommation de tabac se stabilise autour de 25 000 tonnes par an, avec un pourcentage de fumeurs de 35,4% et de chiqueurs de 15,8% en 2007 (population de la wilaya d'Alger, selon les résultats de l'étude réalisée par le Pr F. Skander, pneumologue et chef de service à l'hôpital de Beni Messous. Chez la femme, la prévalence du tabagisme aurait nettement diminué entre 1985 et 2007, passant de 13, 6% à 6,6%. A l'occasion de la célébration de la Journée mondiale sans tabac placée sous le thème « Tabac et appartenance sexuelle, la question du marketing auprès des femmes », le ministère de la Santé s'implique dans la campagne de lutte antitabac. Elle sera principalement axée sur le marketing du tabac auprès des femmes, mais tiendra aussi compte de la nécessité de protéger toute la population et plus particulièrement les jeunes garçons et les jeunes filles des tactiques de l'industrie du tabac. Des activités seront organisées à travers le pays pour informer sur les effets nocifs du marketing du tabac auprès des femmes et des jeunes filles et insister sur la nécessité de l'interdiction de toute publicité en faveur du tabac, toute promotion et tout parrainage.Pour le ministère de la Santé et la direction de la prévention, il est important de mettre en place dans les politiques de lutte antitabac un système de vigilance visant à surveiller les stratégies de marketing de l'industrie du tabac. Le Global tobacco surveillance system (GTSS) développé par l'OMS inclut cette surveillance et doit être l'une des mesures prioritaires de tout programme national antitabac.Cette mesure restera cependant caduque si elle n'est pas suivie d'une réponse immédiate qui devra mobiliser non seulement le milieu politique mais aussi et surtout la société civile. Cette réponse consiste à opposer au coup par coup des messages de contre- publicité et alerter en permanence la population sur les tactiques de l'industrie du tabac. « Si cette dernière a tous les moyens humains et financiers pour atteindre les cibles spécifiques, cela signifie qu'une politique de santé doit mettre en 'uvre des moyens proportionnés pour contrecarrer les actions de publicité et de promotion en faveur du tabac », lit-on dans le communiqué du ministère diffusé à cette occasion.Les activités consistent à faire un plaidoyer pour l'application de la loi antitabac dans les lieux publics, organiser une course ou une marche « Non au tabagisme », parrainer une conférence, un atelier ou un symposium avec des experts locaux sur le thème « Oui pour une société sans tabac », organiser des initiatives axées sur l'école, établissements de formation (école sans tabac, tournoi interclasses, journal, conférence...), organiser une séance d'expression libre et de partage pour savoir ce que les élèves pensent faire dans le cadre de la participation à la lutte contre la tabagisme en milieu éducatif d'autres activités planifiées par le biais des médias locaux, utiliser les panneaux publicitaires, l'affichage autobus et autres lieux publics pour coller des messages relatifs à lutte antitabac, exposition photos sur le tabac et messages SMS sur les méfaits du tabac.


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