Algérie

Un système de prévention et d'action précoce s'impose


Citant des exemples concrets de pandémie et d'épidémies ou encore des bactéries et virus, dont certains sont nouveaux et ont subis des résistances face aux thérapies, le président de la Société algérienne d'immunologie, le Professeur Kamel Djenouhat a fait observer, hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne, que l'importance du système de détection et d'action précoce est capital pour faire face à des situations inattendues, voire surprenantes.Convié hier à l'émission « L'invité de la rédaction » de la Radio algérienne pour s'exprimer sur la situation pandémique et épidémique qui prévaut au pays, le premier responsable de la Société algérienne d'immunologie, en l'occurrence le Professeur Kamel Djenouhat a évoqué une baisse de couverture vaccinale causée par le comportement humain qui peut, selon lui, faire apparaître d'autres épidémies ou pandémies inconnues.Très prudent et vigilant à la fois, voire même alarmiste, le président de la Société algérienne d'immunologie a suggéré l'importance d'avoir un système national de détection et d'action précoce qui, selon lui, serait capable de faire face à l'apparition surprise d'autres pandémies, épidémies, virus ou encore bactéries étrangers et inconnus jusqu'à présent. « Nous avons déjà vécu, ensemble et partout dans le monde, la pandémie du Covid-19 qui a démontré une mauvaise préparation dans la plupart des pays, une situation par laquelle nous avons tiré des leçons, car d'autres épidémies ou encore pandémies peuvent apparaître, elles ne sont pas à exclure », a estimé hier Kamel Djenouhat sur les ondes de la Chaîne III.
Evoquant une autre situation inquiétante, le Chef de service du laboratoire central EPH de Rouiba (Alger) a fait savoir
qu' « on peut faire face à des virus ou bactéries jamais vus, c'est le cas de la pandémie de Covid, comme on peut faire face à des bactéries qui existent déjà, mais qui ont subi des résistances par rapport aux thérapies, c'est ce qu'on est en train de voir avec le paludisme et la tuberculose multi-résistante. Comme on s'attend à d'autres épidémies par rapport à la baisse de la couverture vaccinale », a alerté le spécialiste à l'émission « L'invité de la rédaction » de la Chaîne III qui recommande de lancer des enquêtes épidémiologiques dès que des cas apparaissent, car selon ses dires, « même si tout démarre de la biologie, c'est le comportement humain qui cause la propagation de la maladie. C'est pourquoi, il est très important d'avoir un système de détection et d'action précoce pour stopper la maladie là où elle est », a précisé le Professeur Kamel Djenouhat.
Sur le plan organisationnel et logistique, l'invité de la Radio algérienne a recommandé davantage l'amélioration de la prise en charge des patients atteints par des phénomènes pathologiques. « Il faut aussi pouvoir agir et que les structures de santé soient capables de prendre en charge la pandémie sans négliger les autres pathologies. C'est vrai qu'il y a eu des acquisitions qui ont permis l'amélioration du diagnostic, mais sur le plan prise en charge, il reste des lacunes », tient à préciser l'hôte de la Chaîne III.
Et pour y parvenir, le spécialiste a recommandé une meilleure rentabilisation du temps de travail des structures sanitaires publiques, à l'exemple du privé, tout comme une très bonne prévention émanant de l'Agence de sécurité sanitaire, créée en pleine pandémie de Covid-19, a conclut le Professeur Kamel Djenouhat.
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