Algérie

Un système antipiratage mis en place Fraude sur le réseau électrique



Un système antipiratage mis en place                                    Fraude sur le réseau électrique
Il s'agit d'un dispositif de plusieurs pièces «adaptables» sur toute installation électrique et qui empêche tout piratage de l'énergie électrique avec coupure automatique après toute tentative de fraude.
En finir avec le vol de l'électricité c'est possible !» Régler définitivement l'épineux problème de la fraude sur le réseau électrique qui saigne à blanc le groupe Sonelgaz est possible aux yeux d'un inventeur qui a mis au point un système antipiratage breveté par l'INAPI. Le projet a mûri longtemps dans la tête de Arab Hamid, un quadragénaire qui n'a pas cessé de toucher à tout en bricolant dans sa commune natale, Taourirt Ighil, dans la daïra d'Adekar, au nord de Béjaïa. L'invention consiste en un dispositif de plusieurs pièces «adaptables» sur toute installation électrique et qui empêche tout piratage de l'énergie électrique avec coupure automatique après toute tentative de fraude.
La fraude fait des ravages dans le pays et ce ne sont pas les techniques qui manquent. A Béjaïa, la direction de distribution de l'électricité a poursuivi en justice quelque 253 abonnés pris en flagrant délit de fraude, ou de piratage de lignes électriques.
«Mon invention est efficace à 100%. Que l'on tente un piratage à n'importe quel point de l'installation électrique, y compris à partir des boîtes de dérivation, le compteur disjoncte tout seul. Ce qui obligera l'utilisateur à solliciter l'intervention de Sonelgaz», rassure notre inventeur, qui offre ainsi l'opportunité de «faire revenir le contrôle à Sonelgaz».
Même si l'INAPI (Institut algérien de la propriété industrielle) délivre un brevet d'invention «sans examen préalable», l'auteur de cette invention assure l'avoir testé avec succès dans son domicile. La Société nationale d'électricité ne l'a pas encore essayé, et ce n'est pas faute d'avoir été mise au courant de ce nouveau dispositif dissuasif. C'est depuis près d'une année que cette invention, brevetée en novembre 2011, ne trouve pas de place dans la vie économique du pays. Et ce n'est pas parce qu'Arab Hamid n'est pas allé frapper à quelques portes dont essentiellement celle du groupe Sonelgaz. «Je suis allé à la direction de Sonelgaz à Alger l'année dernière.
Personne ne m'a accordé la moindre importance, j'y suis resté moins d'une minute avant de rentrer chez moi, découragé par le peu de considération», témoigne Arab Hamid, qui, finalement, ne s'avoue pas vaincu. Il pense plutôt à renforcer son invention et à en demander un certificat d'addition qui s'ajoutera au brevet d'invention qu'il garde jalousement chez lui en attendant des jours meilleurs comme la plupart des inventeurs algériens.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)