Algérie

Un syndicat veut un centre d'accueil VICTIMES DES ESSAIS NUCLEAIRES FRANÇAIS EN ALGERIE



Le Syndicat de défense des Algériens en Europe (Sdae) veut la création d'un centre d'accueil, de suivi et de soins au profit des victimes des essais nucléaires français dans le Sud algérien.
«On veut aider les victimes de ces essais mais aussi des victimes des mines placées par l'armée française aux frontières avec la Tunisie et le Maroc, qui souffrent de toutes sortes de maladies et de séquelles conséquentes de la radioactivité comme le cancer», a expliqué, hier, le président du syndicat, Moffok Badaoui, reçu au sein de notre rédaction.
Pour faire aboutir ce projet, le Sdae appelle les associations activant dans ce domaine (défense des victimes des essais nucléaires) à lui communiquer les noms de ces victimes en vue de les prendre en charge dans le centre.
Il appelle aussi les autorités algériennes à lui faciliter la tâche pour mener au bout ce projet. Notre interlocuteur souligne, dans ce sens, que le syndicat a envoyé une lettre au président de la République algérienne, le 13 mars 2012, pour solliciter l'assistance pour la mise en place de cette structure. «Ce projet ne peut être réalisé qu'avec le soutien de l'Etat algérien et la participation de l'Etat français qui doit reconnaître que les essais nucléaires qu'il a expérimentés au Sahara algérien ont laissé des traces encore vivaces dans cette région d'Algérie», lit-on dans cette lettre, qui reste sans réponse.
Dans le même souci, le Sdae a envoyé, le 11 juillet, une correspondance au président français, François Hollande, pour demander une aide à la création de ce centre pour les victimes des essais nucléaires.
40 jours plus tard, soit le 21 août 2012, les services de la présidence française répondent pour rappeler que la France a adopté le 5 janvier 2010 une loi relative à la reconnaissance et à l'indemnisation des victimes des essais nucléaires, suivie par l'institution d'une commission d'experts indépendants chargés d'examiner les dossiers individuels.
Une réponse négative qui ne décourage, cependant, pas le syndicat de poursuivre sa démarche.


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