Algérie

« Un sursaut au profit de l'entreprise nationale »



« Un sursaut au profit de l'entreprise nationale »
Le Conseil consultatif de promotion de la PME et le Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (Care) attendent du prochain gouvernement de « passer à la vitesse supérieure dans l'application des décisions prises par l'ancien Exécutif » et « un réel sursaut » avec plus de « dispositions autour de l'entreprise ». Zaïm Bensaci, président du Conseil national consultatif de promotion de la PME (CNC/PME), estime que « les décisions prises par le gouvernement Sellal devraient connaître une rapide une application ». « Le Conseil attend d'autres dispositions au profit de l'entreprise », souligne Bensaci. Car, selon lui, des problèmes ne sont pas résolus en dépit des initiatives. En clair, il faudra « un nouveau bond sur le plan économique surtout concernant l'environnement de l'entreprise ». Pour le président du CNC/PME, l'urgence est de passer à la vitesse supérieure. « Nous n'avons plus de temps et 2020 est à nos portes avec la levée des barrières tarifaires dans le cadre de l'accord d'association avec l'Union européenne », prévient-il. En outre, il y a le « volume des importations qui explose ». « Une situation qui donne à réfléchir », note Bensaci. Reste que pour ce dernier, « le programme de Sellal est bon ».Pour sa part, le président du Care et PDG de NCA Rouiba, Slim Othmani, attend « l'amélioration du climat des affaires » et « un réel sursaut de la part du nouveau gouvernement pour un règlement de toutes les questions autour de l'entreprise ». Une des pistes, et non des moindres, est de « couper le cordon avec la rente ». « Il faut permettre une diversification accélérée de l'économie nationale en allant au pas de course avec plus de transparence, moins de bureaucratie et plus de dialogue avec les opérateurs économiques », explique-t-il. Othmani dit attendre beaucoup autour de la question de la gouvernance. « Nous voulons d'un Etat régulateur et non d'un Etat acteur économique. Nous ne voulons plus d'un gouvernement qui intervient dans les affaires économiques comme il le fait actuellement », observe-t-il. Le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem M'rakech, estime que le premier défi pour le Président est le développement économique et social, « car les deux sont liés », relève-t-il. Mais d'abord il faut clarifier les priorités pour asseoir une économie forte qui passe par la promotion de l'entreprise. En attendant, « l'Algérie se trouve dans une situation critique », signale-t-il. Solution ' « Il est impératif d'inscrire le rôle de l'entreprise dans la future Constitution », conseille le président de la CAP. L'autre attente est « la mise en ?uvre des 94 mesures décidées dans le cadre de la commission interministérielle issue de la tripartite ». Chose que rappelle également le président de la Cipa (Confédération des industriels et producteurs algériens), Abdelaziz Mehenni, pour qui les 15 tripartites passées « sont une autoroute construite qui nous mènera vers la production, la création d'emplois et le développement économique ». Nos tentatives de joindre le FCE ont été infructueuses.




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