Analysant les différents programmes d'investissements, ce même expert met en exergue "un rapport de la Banque mondiale sur les infrastructures en Algérie qui montre clairement des malfaçons du fait de non-maturation de projets, des surcoûts exorbitants de plus de 20% par rapport aux normes internationales, certains projets ayant été réévalués de 50%, et selon un rapport de l'OCDE l'Algérie dépense deux fois plus pour avoir deux fois moins de résultats en référence aux pays similaires de la région MENA". Pour la direction des prévisions et des politiques (DGPP) du ministère des Finances, dans une déclaration datée du 7 mai 2013 reprise par l'APS, "les deux plans quinquennaux successifs ont été respectivement dotés de 100 et de 286 milliards de dollars, soit une enveloppe budgétaire globale de 386 milliards, pour la décennie 2005-2014". Par ailleurs, les chiffres officiels avancent que les restes à réaliser seraient de 130 milliards de dollars du fait de "la faiblesse de la capacité du marché algérien à absorber les investissements projetés, notamment du secteur du BTP". D'autres sources imputent ce décalage entre les prévisions et les décaissements effectifs à l'opacité qui entoure la dépense publique, à la corruption et de façon générale au mode de gouvernance lié à la nature rentière du système politicoéconomique algérien.Tout le monde sait que les scandales successifs (Sonatrach 1 et 2, l'autoroute Est-Ouest, Khalifa Bank...) alimentent le scepticisme des citoyens envers leurs gouvernants et creusent davantage le fossé entre l'Etat et la société.A. H.NomAdresse email
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Posté Le : 22/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A HAMMA
Source : www.liberte-algerie.com