Algérie

Un studio de cinéma en plein air à Oultem !



Lors de sa visite dans la commune d'Oultem, au sud du chef-lieu de la wilaya de M'sila, à l'occasion de la Journée nationale de l'arbre, le wali a annoncé qu'il pense réactiver le site en plateaux cinématographiques. Les lieux possèdent l'espace, la nature et les décors idéals pour le tournage de films.Le site offre tout ce que le cinéma réclame : le calme, l'air, l'éclairage, les accessoires naturels et l'accès facile. "C'est une région-décor", dira-t-il. La diversité des lieux et des paysages proposés par la région prend donc essentiellement en compte les lieux les plus prestigieux de la wilaya, ses lieux "vitrine".
Il ne s'agit cependant pas de lieux caractéristiques de M'sila, mais d'un certain idéal de lieu illustré par Oultem, Bou-Sâada, El-Hamel... La tradition cinématographique de M'sila lui a permis de se positionner depuis quelques années sur la carte des lieux de tournage nationaux.
La région profite d'une lumière particulière qui, selon les responsables locaux, "convient incontestablement à la pellicule". Que ce soit pour des films épiques, d'aventure, d'histoire ou de guerre, le repérage des lieux de tournage ou le cadrage des plans s'y faisaient avec aisance.
Pour rappel, depuis les années 1920, plusieurs films, dont Tartarin de Tarascon, La Tunique, The South of Algiers (Au sud d'Alger), du réalisateur Jack Lee, Marchand d'esclaves d'Antonio Margheriti, Trois Pistolets contre César, sous la direction d'Enzo Perri et Moussa Haddad, Essilane d'Ahmed Rachedi, Sanaoud de Mohammed Slim Riad, Le Vent du Sud réalisé par Mohammed Slim Riad, Décembre et La Dernière Image de Lakhdar Hamina, Le Clandestin de Benamar Bakhti, La Trahison de Philipe Faucon, ont été tournés dans cette région de la wilaya de M'sila.
"La région va s'organiser pour accueillir des équipes de tournage de films", envisagent les responsables, qui rappellent que les retombées économiques induites par le séjour des équipes de tournage et des comédiens dans la commune ou dans la région (retombées directes ou indirectes, emplois intermittents créés pendant le tournage, etc.) sont souvent considérables.
Il faudrait ajouter, précisent-ils, les retombées culturelles (animations ou événements organisés en parallèle avec le tournage du film), ainsi que les retombées en termes d'image et de notoriété, le cinéma étant parmi les genres artistiques le plus médiatiques.
La perspective d'une activité cinématographique dans la wilaya ne demande pas beaucoup de choses, juste la volonté de vouloir faire plus de virtuel que de réel et de tenir compte du rôle que la région a joué depuis plus de 99 ans de cinéma et peut encore jouer pour cet art majeur.

Chabane BOUARISSA


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