Algérie

Un statu quo qui pénalise les souscripteurs



Un statu quo qui pénalise les souscripteurs
Après des années d'attente, les souscripteurs au projet de 66 logements de la promotion résidence Cirta à Zouaghi, sont toujours dans l'expectative.Les concernés qui n'ont pas manqué d'exprimer leur colère à plusieurs occasions, sont revenus ces dernières semaines à la charge pour protester contre les lenteurs constatées dans un chantier qui connaît un interminable statu quo. Pour preuve, en dépit de l'intervention du wali de Constantine pour débloquer la situation, en présence de toutes les parties (l'agence foncière, l'entreprise nationale de promotion immobilière ENPI, et les souscripteurs), la situation reste inchangée. «Nous avons déjà saisi le directeur de l'ENPI, en présence du directeur de l'agence foncière pour relancer les travaux conformément aux instructions du wali lors de la réunion tenue fin décembre dernier, mais ce dernier ne fait que tergiverser mettant les nerfs des souscripteurs à rude épreuve, alors qu'ils se sont acquittés de la totalité des versements, pour se retrouver avec des logements sans VRD et inhabitables ; ces souscripteurs sont doublement pénalisés: ils sont toujours locataires chez des particuliers ou hébergés chez des proches et attendent la délivrance depuis plusieurs mois», déplore un bénéficiaire.Dans une correspondance tenant lieu d'une mise en demeure, adressée le 23 mars dernier au directeur régional de l'ENPI, et dont nous détenons une copie, le directeur de l'agence foncière rappelle à ce dernier ses engagements de relancer les travaux de VRD après un appel d'offres déclaré infructueux à cause d'une erreur commise par l'ENPI sur le cahier des charges. Des travaux qui ont été confiés selon la formule de gré à gré à l'entreprise publique Gesibat, conformément au PV de réunion signé le 18 février dernier.Il s'agit de l'achèvement des travaux des 10 logements en souffrance au bloc 7, ainsi que la réalisation des VRD et le branchement au gaz et à l'électricité des 30 logements achevés. «Nous n'arrivons pas à comprendre pourquoi cette direction régionale continue à faire traîner les choses malgré tous ces rappels, arguant que ces travaux doivent être visés par la direction générale, alors que cette dernière lui a donné tous les pouvoirs pour agir en son nom et pour son compte», déplore un autre bénéficiaire, qui précise que la situation a atteint le seuil de l'intolérable.Pour rappel, le projet en question devait être réceptionné en 2008 en vertu des dispositions de la convention conclue en septembre 2006, entre l'agence foncière de la wilaya de Constantine et l'ENPI (ex-EPLF). Contacté pour avoir des précisions sur les mesures que l'ENPI compte entreprendre pour relancer les travaux, son directeur régional, Nouredine Smakdji, nous a demandé de lui adresser une correspondance à transmettre à la cellule de communication de la direction générale, à Alger, pour qu'il puisse nous accorder un entretien au sujet de ce problème. Un procédé bureaucratique pour le responsable d'une direction régionale qui a pourtant tous les pouvoirs pour répondre à travers la presse, aux préoccupations légitimes des souscripteurs.




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