Un stage à Sidi Moussa, puis un autre à Bamako

Halilhodzic veut se préparer dans les mêmes conditions climatiques que le jour du match.
Au lendemain de sa victoire en Gambie, le sélectionneur national a commencé à se projeter sur le prochain rendez-vous. C'est ainsi qu'il songe au stage qui aura lieu à la fin mai pour préparer les trois rencontres face au Rwanda, le Mali et la Gambie. Après avoir supervisé quelques matchs de championnat ainsi que ceux des huitièmes de finale de la Coupe d'Algérie, Halilhodzic s'est penché sur le lieu du stage qui, faut-il le rappeler, devrait commencer à partir du 18 mai prochain. Avant de partir en France, Vahid Halilhodzic a entamé les préparatifs de ce regroupement. En effet, sélectionneur national compte mettre en place un programme de préparation pour les trois prochains matchs, dont les deux premiers seront d'une extrême importance. Il s'agira de jouer le Rwanda à Alger, puis de se déplacer à Bamako face aux Aigles du Mali. Au vu de l'importance des deux rendez-vous, V. H. compte organiser un premier stage à Alger vers le 18 mai, dans la mesure où les différents championnats européens seront terminés. Son choix s'est fixé sur le Centre technique national de Sidi Moussa, lieu habituel des regroupements des Verts. Par ailleurs, un second stage devrait avoir lieu à Bamako, juste après le premier match.
On lui a proposé Doha, mais il n'est pas emballé par cette idée
Néanmoins, on croit savoir, selon une source bien informée, que le sélectionneur national s'est vu proposer la ville de Doha pour programmer le stage prévu à la fin mai. La proposition lui a été faite spécialement pour la préparation du match du Mali, à cause des conditions climatiques difficiles qui séviront à Bamako, en juin prochain. A cette période de l'année, la température pourrait atteindre les 45°. A Doha, la chaleur sera presque identique, sauf que le taux d'humidité diffèrera entre les deux villes. La même source nous a fait savoir que Vahid Halilhodzic ne s'est pas montré emballé par rapport à cette proposition.
Le sélectionneur préfère se rendre à Bamako le 2 juin
Alors qu'il a préféré programmer le premier stage à Sidi Moussa, avant de disputer le match contre le Rwanda à Blida, le second regroupement pourrait avoir lieu à Bamako, dans un des centres de préparation. C'est ce que compte faire le sélectionneur Vahid Halilhodzic. A ce propos, on croit savoir que le Bosnien, qui n'a toujours pas tracé son programme, envisage de se rendre à Bamako le lendemain du match contre le Rwanda, soit le 2 juin. Cependant, cette décision risquerait d'être une arme à double tranchant pour les Verts. Certes, cela permettra aux coéquipiers du capitaine Antar Yahia de s'adapter au climat, mais comme le Mali est un sérieux concurrent pour la qualification au Mondial, il faut s'attendre à une tentative de déstabilisation à l'encontre des Verts. Cette stratégie pourrait donc présenter des points négatifs. Quoi qu'il en soit, Halilhodzic n'a toujours rien décidé, préférant attendre quelques semaines, le temps de bien réfléchir et d'écouter les avis de ses collaborateurs.
Halilhodzic veut se préparer dans les mêmes conditions climatiques que le jour du match
En fait, l'idée de vouloir se préparer au Mali, en prévision du match contre les Aigles, s'explique par le souci de permettre aux joueurs de s'acclimater à la chaleur qu'il y aura le jour du match. Halilhodzic, qui connaît très bien le continent africain, a accordé une grande importance à ce paramètre, surtout après en avoir fait l'expérience lors du dernier déplacement à Banjul. Cette façon de faire nous rappelle l'ancien sélectionneur national, Rabah Saâdane, qui nous avait confié pendant la CAN-2010, juste après cette défaite face au Malawi (0-3) lors du premier match, que pour préparer un tournoi final qu'il était préférable de choisir un endroit où il fait froid pour augmenter la charge de travail. Et de dire aussi que lorsqu'il s'agissait d'un seul match, il était préférable de le préparer dans un pays où le climat est identique. Une chose est sûre, Halilhodzic sait ce qu'il fait.
Hamza R.