Algérie

Un soldat malien tué OPERATION DE DESARMEMENT À BAMAKO



Un soldat malien a été tué par balle et un policier blessé hier à Bamako lors d'une opération de désarmement de policiers réputés proches des auteurs du coup d'Etat de mars 2012, a-t-on appris de source militaire. L'opération de désarmement était menée par des militaires et des gendarmes, à l'intérieur du camp du Groupement mobile de sécurité (GMS, police) de la capitale malienne. «C'est un policier qui a refusé de désarmer qui a tiré sur le militaire qui est mort.
Le même policier a tiré par erreur un autre coup de feu qui a blessé un de ses camarades», a déclaré une source militaire. Militaires et gendarmes ont finalement désarmé les policiers après avoir encerclé le camp où plusieurs armes automatiques ont été saisies.
Une dizaine de policiers - dont trois femmes - ont été arrêtés, mais cinq policiers ont fui en escaladant le mur du camp, selon la même source militaire. «La police malienne est un corps démilitarisé» et tous les policiers qui ont des armes lourdes sont dans «l'illégalité», a affirmé cette source. La situation au GMS hier était sous le contrôle des soldats et gendarmes. L'opération avait été menée par surprise pour prévenir de nouveaux incidents entre policiers, après de récents heurts entre membres de ce corps, a affirmé une source sécuritaire. «La récréation est terminée.
Nous ne pouvons plus accepter ce désordre, au moment où la communauté internationale est au chevet du Mali», a affirmé un responsable du ministère malien de la Sécurité.
Des troupes françaises et africaines sont engagées depuis le 11 janvier dans des opérations pour reconquérir le nord du Mali, qui avait été occupé en 2012 par des groupes islamistes armés liés à Al Qaîda au Maghreb islamique.
Ces violences surviennent après les heurts ayant opposé des policiers de deux syndicats, dans la nuit de jeudi à vendredi à Bamako.
Un membre d'un syndicat avait fait état vendredi de quatre blessés par balle lors de cette fusillade, ce qu'avait nié l'autre syndicat.
Ces syndicats s'opposent sur des promotions accordées à certains policiers réputés proches des auteurs du coup d'Etat de 2012 et restés influents à Bamako.


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