Un sit-in et des accusations Hôpital 1er -Novembre 1954 (EHU) d'Oran

Le torchon brûle entre la direction de l'Etablissement 1er-Novembre 1954 (EHU), et une partie du personnel qui revendique la réintégration de certains employés.
En effet, si pour la direction, les agents ayant fait l'objet d'une décision de cessation de fonction n'ont pas été licenciés, pour les travailleurs qui ont observé samedi un sit-in devant l'entrée de l'établissement, il s'agirait bien d'une sanction et d'un licenciement décidés sur la base d'un règlement intérieur qui n'existe pas encore.
Au niveau de la direction, on soutient que des agents recrutés dans le cadre de contrats d'embauche à durée limitée et n'ayant pas donné satisfaction ont été purement et simplement renvoyés.
Il s'agit de deux techniciens qui ont fait également l'objet d'une mesure disciplinaire pour avoir commis une faute professionnelle, estiment les responsables de l'établissement.
Ces derniers tiennent pour responsable de ce mouvement de protestation le secrétaire de la section syndicale, «qui a pris la défense d'agents licenciés et poursuivis en justice dans des affaires de vol. Nous lui avons signifié la fin de son détachement et c'est ce qui explique son agitation», affirme-t-on du côté de l'administration.
Faux, rétorquent les agents, qui estiment que la direction use de fuite en avant. «Nous avons exigé la présence d'une commission d'enquête pour lui fournir des preuves de certaines affaires scabreuses, et nous attendons. La direction use de pression pour faire diversion. Nous n'allons pas céder et nous attendons l'arrivée de la commission pour lui fournir toutes les preuves des accusations que nous portons à l'encontre de la direction», notent des travailleurs. En attendant et malgré la reprise des activités au niveau de l'EHU, la tension n'a toujours pas baissé.