Algérie

Un secteur tombé en friche



Un secteur tombé en friche
Depuis des années, les mêmes discours sont prononcés et les mêmes promesses sont données, mais la relance tarde à se concrétiser.Depuis quatre longues années, les mêmes documents, le même plan d'action, les mêmes promesses et les mêmes noms d'investisseurs, qui n'arrivent jamais, sont annoncés dans le cadre d'un tourisme thermal dont les limites sont visibles sur le terrain. L'ex-wali, qui signifiait expressément aux membres de son exécutif et aux élus de l'APW, que trop d'ambitions ne profitent pas aux carrières, gardait le secteur dans l'immobilisme. Changement oblige, élus locaux, pseudo investisseurs, associations fantoches et direction du tourisme (re)présentent leur programme devant l'actuel wali.Ce dernier, engagé dans la voie de la diversification des ressources par ces temps de vaches maigres, le reproduira avec une présentation meilleure sans tenir compte de ses billevesées. Notons, à titre illustratif, la «réhabilitation» de 11 sources thermales réparties à travers la wilaya, de quoi donner l'impression que Souk Ahras disposait auparavant de ce nombre impressionnant de stations ayant drainé des foules auparavant. On s'en tiendra, ensuite à deux autres sources sur neuf recensées par le ministère de tutelle.Comme si recenser était synonyme de lancer les travaux. C'est ce que suggère ledit programme transmis au premier responsable de l'exécutif. Ce qui reste du programme précité n'est que littérature et description des atouts de la région. Concernant le rôle des communes, force est de constater que les maires que nous avons approchés, sont dans leur majorité démobilisés ou mal informés. Khelifa Hammadi, P/APC de Zaârouria donne, toutefois, l'impression d'inscrire sur la liste des priorités un projet pour lequel toutes les contraintes ont été surmontées.«Toutes les conditions sont réunies pour le lancement du projet de la station thermale de Oued Echouk pour laquelle nous attachons beaucoup d'importance, nous avons surmonté tous les écueils et nous sommes déjà en phase de financement. Ce sera fait soit sur les fonds de la commune, sinon nous aurons recours au Fonds commun des collectivités locales (FCCL)», a déclaré le maire de Zaârouria, l'une des rares communes à avoir réussi à engranger 200 millions de dinars de fonds de secours en pleine disette financière. Les quatre associations qui menaient, tambour battant, leur campagne de désinformation et qui faisaient acte de présence lors des grandes cérémonies du secteur, brillent aujourd'hui par leur absence.Questionnées à ce sujet, elles ont toutes reconnu l'hibernation qui frappe le secteur. Côté investisseurs, l'on parle souvent d'hôtellerie et de structures d'accueil que l'on ne peut occulter pour un éventuel éveil du tourisme. Or, les embûches dressées contre certaines gens sont loin de l'entendement. Ali Hemaidia en parle avec courage et engagement.«On ne sait par quel moyen on a réussi à induire certains responsables en erreur pour leur présenter un dossier erroné dans lequel hôtel et bâtisse particulière ont été concomitamment liés dans le but de bloquer un investissement d'envergure», s'est-il demandé tout en présentant des documents et en insistant beaucoup plus sur le caractère passionné de ce coup fourré porteur de préjudices pour l'investissement, selon son approche. D'autres comportements plus préjudiciables ont été révélés par notre interlocuteur. Il a refusé leur publication tout comme un hôtelier du centre-ville. Parlons thermalisme et laissons les réalités faire le reste.


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