La wilaya d'Arar est un immense territoire et assurer sa couverture sanitaire n'est pas une mince affaire.
Dans des régions reculées telles que Bordj Badji Mokhtar, à 800 km du chef-lieu, et Talmine, à 250 km, les habitants sont obligés de parcourir parfois plusieurs kilomètres pour se rendre soit au dispensaire soit à la polyclinique pour des soins appropriés. Pour des cas plus graves, les malades sont acheminés vers l'hôpital de Reggane ou celui d'Adrar, à plus de 600 km à travers le redoutable désert du Tamezrouft connu pour ses risques et ses dangers. Les évacués sont tributaires d'une ambulance et du savoir-faire du conducteur pour espérer arriver à bon port. Même au niveau du chef-lieu les structures sanitaires manquent cruellement de spécialistes et les moyens ne sont pas toujours disponibles. Les patients en pâtissent en silence. Dans certains hôpitaux la prise en charge est latente et les accusations sont réciproques. Poutant, un simple sourire conviendrait parfaitement conjugué à la bonne parole. Il est temps de se pencher sérieusement sur ce secteur sensible et favoriser la mise en place d'infrastructures adéquates.
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Posté Le : 17/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M E
Source : www.lnr-dz.com