Un secteur à la traîne Ressources halieutiques et pêche

Le secteur de la pêche reste à la traîne en se confinant dans le traditionnel et avec une flottille obsolète.
La revendication des armateurs ambitionne une mise à niveau du secteur dans le cadre d'un partenariat qui contribuerait par un financement de la modernisation du secteur et éventuellement la mise en place d'une formation d'un système de maintenance de la flottille et de l'infrastructure portuaire. Annaba, s'il faut le rappeler, est dotée de deux ports qui ne répondent plus aux besoins allant croissant. Le conflit sur les quais d'accostage, qui est sur les bureaux des juges, est à inscrire dans les problèmes générés justement par l'exigüité des ports existants. Le littoral annabi est long de quelque 80 km estimés à près de 30 000 tonnes d'espèces pélagiques.
Le stock pêchable est évalué à quelque 10 000 tonnes par an, toutes espèces confondues. La production se heurte toutefois à la contrainte du relief sous-marin très accidenté de la zone de pêche. Le plateau continental étroit ne présente pas les conditions requises pour le chalutage. Cependant, l'introduction de nouvelles techniques de pêche et le renforcement de la flottille permettront une augmentation substantielle de la production. Le prix de la sardine qui s'est stabilisé autour des 400 DA est révélateur de l'état dans lequel se trouve le secteur.