Algérie

Un salon dédié aux technologies de l'eau



Un salon dédié aux technologies de l'eau
Le Salon international des équipements, des technologies et des services de l'eau (SIEE Pollutec) enregistre plus de 250 exposants pour sa dixième édition (troisième à Oran) qui se tient du 24 au 27 mars au CCO.Ouvert aux professionnels à partir de 13 heures, la matinée d'hier a été réservée exclusivement à l'inauguration officielle opérée par Hocine Necib, ministre des Ressources en eau. Hormis les sociétés de droit algérien (établissements publics et joint-ventures totalisant plus de 130 exposants), on note une forte présence du label français avec 52 sociétés suivie par l'Italie et l'Espagne (14 opérateurs chacun) ainsi que l'Allemagne, la Turquie et les Etats-Unis (6). L'éventail des offres de service s'élargit à l'Asie avec une relative forte présence chinoise qui participe cette année avec 5 firmes dont 3 de haute technologie (procédés physico-chimiques et biochimiques).En parallèle, une série de conférences sont au programme de cette dixième édition et qui devront traiter de tous les aspects, économiques, technologiques ou tout simplement humains qui sont liés à la gestion de l'eau. Aujourd'hui mardi, ce sont les acteurs impliqués directement dans la distribution de l'eau potable et du traitement des eaux usées qui interviendront. Les cas d'Oran (SEOR), de Constantine (SEACO) et d'Alger (SEAAL) seront soumis au débat avec présentation de bilans et analyse des perspectives.Cette expérience algérienne dans la gestion déléguée de l'eau fera en outre l'objet d'une rencontre qui sera animée par le directeur régional de l'Algérienne des eaux (ADE), l'entité qui gère l'ensemble du réseau national d'eau potable à l'exception des 4 grandes villes du pays. Il sera aussi question avec les offices nationaux comme l'ONA et l'OONID de la possibilité d'utilisation des eaux épurées (irrigation) et des boues (valorisation agricole et énergétique) issues des STEP.La formation est un des facteurs essentiels du développement durable et c'est ainsi que, pour répondre aux besoins exprimés dans le domaine des ressources hydriques, l'ADE a contribué à la formation dans des écoles de management de haut niveau de 12 000 personnes entre 2008 et 2013. Parmi eux, des cadres ont bénéficié de formations plus poussées à l'étranger, a indiqué le ministre des Ressources, intervenant dans un point de presse improvisé en marge de la visite des stands des exposants. La gestion et l'exploitation des barrages font partie de ce vaste programme de formation qui vise une meilleure prise en charge des ressources hydriques avec un encadrement national.En attendant, le ministre annonce qu'un avis d'appel d'offres international a été lancé pour résoudre le problème d'envasement de 7 barrages. «Durant les 5 années de la gestion déléguée de l'eau confiée à des compétences étrangères, les cadres algériens ont bénéficié du transfert de technologie et du savoir-faire qui fait qu'aujourd'hui on peut leur faire confiance», a déclaré le ministre qui estime que les objectifs tracés par la première convention ont été atteints et que, prochainement (les pourparlers sont en cours), de nouveaux accords seront signés mais se limiteront à l'accompagnement technique.Pour le cas précis d'Oran, le contrat signé avec l'espagnol Agbar a été prolongé de six mois et devra prendre fin en juin prochain. La résolution du problème d'alimentation en eau à Oran est une réalité palpable aujourd'hui avec en prime des infrastructures de stockage d'une capacité de 700 000 m3, ce qui équivaut à une autonomie de plus de 24 heures utile pour parer aux incidents comme celui survenu durant le dernier Aïd lors du raccordement du projet MAO avec la station de dessalement d'eau de mer.




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