Algérie

Un salon de l'immobilier pour séduire une clientèle échaudée



Un salon de l'immobilier pour séduire une clientèle échaudée
Le salon du promoteur immobiler, comme devait le souligner le président de l'Association des promoteurs immobiliers de Bejaïa (APIB), Boualem Djama, commence à prendre de l'envergure, puisqu'à sa première édition, il avait tout juste réuni une dizaine de promoteurs adhérents à l'association, tandis qu'il a pu intéresser une trentaine d'exposants, dont 20 promoteurs, à l'édition suivante. L'activité de promotion immobilière à Bejaia s'avère plus attrayante que jamais, puisque 300 demandes d'agrément ont été déposées et 270, dont 90 sont membres de l'APIB, ont été effectivement agréés. Toutefois, les promoteurs rencontrent encore bien des contraintes pour exercer leur profession, sur les plans législatif, administratif et des ressources foncières, sans compter que celle-ci souffre auprès du public d'une image dégradée en raison de pratiques parfois délictueuses. Selon le directeur du Fonds de garantie, Kamal Hazi, sur le plan règlementaire, il n'y a aucune contrainte majeure sur le plan règlementaire, qui empêcherait le promoteur immobilier de mener normalement son activité, même si le dispositif n'est pas entièrement finalisé. Il a ainsi indiqué que jusqu'à l'heure actuelle, 4.500 promoteurs ont été agréés au niveau national dont 1300 sont effectivement inscrits au TNPI, cette inscription valant autorisation d'exercice. Par ailleurs, 4.600 projets ont été garantis par le fonds, dont 182 pour la wilaya de Bejaïa qui est classée 8e au niveau national, tandis que pour la promotion libre, Bejaïa caracole en tête de peloton avec Alger. De son côté, Mme Betta, sous-directrice au ministère de l'Habitat, a rappelé que le promoteur est considéré comme un investisseur et, en conséquence, il doit prendre les risques avec son argent, pas avec celui des souscripteurs, et que les pouvoirs publics ont pris des mesures pour poursuivre les promoteurs indélicats et les empêcher de polluer la profession. Elle explique ainsi les retards observés dans la délivrance d'agrément par les délais de l'enquête de police. Au demeurant, répond Kamal Hazi, les délais d'étude des dossiers d'agrément ont été ramenés actuellement à 4 mois. Les promoteurs de Bejaia se plaignent également, d'une part, de l'impossibilité d'avoir accès au foncier du domaine de l'Etat par absence d'offre des autorités locales et, d'autre part, de l'obligation qui leur est faite de réserver une partie de l'assiette foncière, qu'ils acquièrent au prix fort sur le marché, à des équipements publics (école, centre de soins,..), ce qui grève le rendement de leurs projets, en raison de l'absence de plans d'occupation des sols (POS). Bejaïa, soutiennent les promoteurs, se distingue également par les oppositions et les squats qui bloquent nombre de projets immobiliers, à l'instar de celui de Louiba Promotion qui projette un village touristique à Beni K'sila, tandis que la formule vente sur plans souffre d'un différend d'interprétation qui entrave sa mise sur le marché. Le client dans tout cela ' Il n'a aucune garantie. Conseil de promoteur : il a intérêt à choisir le bon professionnel.




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