Comment faire, donc, pour le rattraper'
Le sport Algérien, qui se cherche encore, avec ses piètres prestations mal digérées par l'ensemble des acteurs du sport, semble être au bas de l'échelle. Peut-on donner la peine de remettre en question les raisons de cette décantation, ce n'est plus la peine? En revanche, le cumul de ce déficit difficilement récupérable, aura du mal à se rattraper, du moins, ce n'est pas pour demain la veille, la performance se travaille et se construit à moyen et long termes. Comment faire, donc, pour la rattraper et de surcroît récupérer tout ce temps parti en fumée, il vient de remettre toute la performance de nos athlètes en question. Toutes les disciplines ont été touchées par cette détérioration de niveau. Connu pour son implication inégalable dans la gestion de la performance, l'ancien responsable du secteur y est pour beaucoup, il a quitté le siège du 1er Mai avec un goût d'inachevé. Le conflit latent entre le COA et le MJS a été la cause qui a ruiné quelque peu, le niveau de la performance nationale. Cela dit, les répercussions commencent par donner leurs lots de surprises, des fédérations en manque de finances, des athlètes privés de moyens, la préparation pour les objectifs assignés en proie à des difficultés, bref, avec tout ça, il serait plutôt hasardeux de pronostiquer un quelconque résultat. L'on se rappelle des premières conséquences, la Fédération africaine de triathlon a informé le Comité olympique algérien (COA) par courrier officiel que les épreuves de cette discipline prévues lors des Jeux africains de la jeunesse (JAJ) tenues en juillet 2018, ne seront pas qualificatives aux Jeux olympiques de la jeunesse à Buenos Aires tenus en 2018. La fédération de karaté qui n'a connu son président que sept mois plus tard. Ce qui passe en ce moment au sein des fédérations, ces dernières n'ont point encore tenu leurs AG Electives. Les fédérations de boxe, de cyclisme sont toujours dans l'attente de se voir élire leurs bureaux et leurs présidents. A rappeler que le désormais ex-MJS a été relevé de ses fonctions au gouvernement, il avait annoncé que le montant de l'enveloppe budgétaire consacrée par l'Etat à cette compétition s'élevait à 70 millions de dollars, soit plus de 700 milliards de centimes. Mais les conséquences sont encore fâcheuses, puisque d'autres fédérations continuent de subir les affres de cette cacophonie. Par ailleurs, la préparation des prochains Jeux Olympiques de 2020, serait la question que tous les acteurs du mouvement sportif n'arrêtent point de poser, une déconfiture serait synonyme de celle de Rio, où il serait, donc, préférable d'éviter de remettre ça sur le dos des athlètes de leur responsables techniques ou encore des structures fédérales. En somme, les répercussions sont difficiles à surmonter, sans compter bien sûr, sur la volonté farouche de nos athlètes qui nous ont habitués à se surpasser, mais jusqu'à quand '
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Posté Le : 12/01/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ahmed Chébaraka
Source : www.letempsdz.com