Relancés au mois de mars 2016, les travaux du nouveau stade de Douéra peinent à avancer. Huit ans après son lancement en 2009, le stade n'a pas encore pris forme.Des quatre stades lancés par le président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika, celui implanté à Douéra est le plus en retard en termes d'avancement des travaux de réalisation. En effet, si l'on se fie à la dernière déclaration du ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, et même s'il a confié qu'il ne l'a pas encore visité, il dira: «Nous avons des informations sur le chantier pour l'instant. Mais ce que je sais c'est que les travaux ont atteint les 35% contre 12% en février dernier.» Un taux très faible par rapport aux stades de Baraki, Tizi Ouzou et Oran qui devront être livrés lors du second semestre de l'année 2018, alors que celui de Douéra devrait, toujours selon Ould Ali, être livré d'ici 2019. Le ministre de tutelle, tout en reconnaissant ce retard accusé, a indiqué que suite à des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a dégagé des enveloppes budgétaires pour lever toutes les entraves que rencontrent les projets et le livrer dans les meilleurs délais. Relancés au mois de mars 2016, les travaux du nouveau stade de Douéra peinent à avancer. Huit ans après son lancement, en 2009, le stade n'a pas encore pris forme. Plus d'une année après, le taux d'avancement a tout juste atteint les 35%, sans qu'aucune structure de gradins ou autre ne soit observée. Le constat est sans équivoque: Douéra est très en retard par rapport aux autres stades. L'enceinte sportive de Douéra, implantée sur une superficie globale de 38,3 hectares, d'une capacité de 40 000 places, peine encore à sortir de terre. Cependant, les pouvoirs publics affirment que l'ensemble des problèmes ont été réglés. Et on s'interroge alors sur les raisons réelles de ce retard flagrant qui force ainsi à le voir livré d'ici 2019, si ce n'est pas plus. Selon une source proche de ce dossier, les raisons de ce retard sont causées par les études qui n'ont pas été réalisées de manière efficace, notamment celle ayant trait à la qualité du sol. C'est ce qui a fait que le stade peine à avoir une forme dégagée. A cet effet, cette même source explique que la qualité du sol, qui ne semble pas correspondre à l'implantation d'une construction aussi importante, a rendu les travaux complexes, d'où la nécessité d'implanter des pieux forés (environ 1 000) à des profondeurs de 100 mètres, et ce, en vue de renforcer la structure. L'autre souci qui retarde l'avancement de ce projet est relatif aux contraintes de disponibilité de l'effectif mis en place par les sociétés chargées de la construction de ce stade. On parle d'un effectif de 30 personnes alors que l'entreprise chargée de la réalisation devrait porter ce nombre à 300, voire 400 ouvriers sur site. Inscrit en 2004, ce projet ne verra pas le jour avant le 13 décembre 2009 en raison d'un problème de changement d'assiette ayant causé cinq ans de retard afin d'entamer les travaux. L'entreprise réalisatrice, qui n'est autre que la société chinoise Zcigc (Zhejiang Construction Investment Group Corporation), a promis d'achever l'oeuvre en 2015. Promesse non tenue à cause de différents soucis d'ordre administratif. S'ensuivra un problème financier énorme ayant causé l'immobilisation du matériel et des équipements pendant plus de trois ans et demi. Finalement, l'entreprise chinoise avait exigé au préalable une réparation du préjudice financier de 44% du montant initial du marché en raison du retard. Cette exigence a été revue à la baisse puisque les deux parties s'étaient mises d'accord sur une simple actualisation du marché. D'après les études effectuées, ce stade de Douéra comprend 40 000 places couvertes, y compris les espaces annexes. Il dispose de deux terrains de réplique en gazon naturel, un parking de 5 000 places et des aménagements paysagers. Il disposera également de plusieurs autres installations sportives modernes qui profiteront à des disciplines comme l'athlétisme et les sports co, à l'instar du handball, basket-ball et volley-ball. Pour ce qui est des coûts de construction de ce projet, on évoque la somme de plus de 120 millions d'euros, mais qui est pour l'instant loin d'être définitive et risque même de prolonger son délai de livraison au-delà de 2019.
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Posté Le : 21/12/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Lounès MEBERBECHE
Source : www.lexpressiondz.com