Un réseau de trafiquants d'armes neutralisé FRONTIÈRE EST DU PAYS

Les trafiquants tunisiens arrêtés, avaient fait état du transit, il y a deux mois, par les frontières algéro-tunisiennes de quelque 200 armes
Les éléments de la brigade de recherches et d'investigations, relevant de la gendarmerie de la wilaya de Annaba, ont neutralisé, la semaine dernière, un réseau de trafiquants d'armes de guerre, apprend-on de source sécuritaire.
A quelques mètres de la bande frontalière, reliant l'Algérie et la Tunisie, au lieudit Sakiet Sidi Youcef, les trafiquants dont, deux Tunisiens, ont été arrêtés en flagrant délit de possession de 30 armes de différents calibres et plusieurs paires de jumelles infrarouge de fabrication allemande, devait ajouter la même source.
A l'issue de cette opération coup de poing, des informations parvenues aux services de sécurité, faisant état de la présence d'un réseau de soutien logistique aux groupes terroristes et le transit d'importantes quantités d'armes, de kalachnikovs notamment par les frontières algéro-tunisiennes, a ajouté la même source. Ces armements, selon notre source, auraient probablement atterri entre les mains des groupes terroristes d'Al Qaîda au Maghreb.
Selon les premiers éléments de l'enquête et les révélations faites par les trafiquants algériens et tunisiens, lors de l'audition, la transaction entre eux et les éléments terroristes, s'opérait par le biais d'intermédiaires, a expliqué notre source, qui a ajouté que la personne en question, habite la wilaya de Annaba. Cette dernière aurait délivré aux trafiquants tunisiens 50 kilogrammes de kif traité, en échange de cinq armes.
L'enquête préliminaire a révélé que toutes les armes provenaient de la Libye. Au vu de l'importance de l'affaire, le commandement de l'Armée nationale populaire, aurait selon notre source, demandé un traitement minutieux de l'affaire, notamment en matière d'informations. Ces dernières fournies par les trafiquants tunisiens arrêtés, avaient fait état du transit, il y a deux mois, par les frontières algéro-tunisiennes de quelque 200 armes qui ont été dissimulées dans les monts d'une zone forestière, qui au moment où nous mettons sous presse, reste inconnue pour les enquêteurs qui tentent, à travers l'audition des trafiquants, de la localiser.