Algérie

Un reportage sur Mekbel, Ourtilane, A. Djaâd, Bensebaâ, Hamouche, Ramdani et Maouche



Les uns ont été assassinés par des groupes terroristes, d'autres ont été fauchés par un accident de la circulation ou une maladie pernicieuse. Tous reposent, depuis des années, quelques pieds sous terre dans cette même ville où ils sont nés, Béjaïa. Un lien les unit : le métier qu'ils ont exercé jusqu'à leur dernier souffle : le journalisme. Pour raviver leurs souvenirs dans les mémoires vacillantes en une journée symbole de la liberté de la presse et d'expression, la cellule de communication de la wilaya a projeté, mardi après-midi en avant-première à la maison de la culture Taos-Amrouche, un reportage vidéo de quinze minutes, qu'elle a réalisé sur neuf journalistes natifs de la région, aujourd'hui disparus.Il s'agit de Saïd Mekbel, billettiste au journal Le Matin, assassiné en décembre 1994 ; Omar Ourtilane, journaliste à El-Khabar, tué par balle sur le chemin de la maison de la presse en octobre 1995 ; Abdelkrim Djaâd, journaliste-écrivain mort à Paris en janvier 2015 ; Nadir Bensbaâ, journaliste au Matin puis directeur de publication du quotidien El-Mihouar, décédé dans un accident de la route en août 2014 ; Amine Hamouche, correspondant du Jeune indépendant ; Mustapha Ramdani, ayant travaillé pour L'Authentique ; et enfin Laïd Maouche, qui a souvent été oublié lors des commémorations des années précédentes.




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