Algérie

Un rendez-vous riche en sonorités


Un rendez-vous riche en sonorités
Plus que quelques jours et Alger vivra aux rythmes de la 5e édition du Festival culturel international de la musique diwane.
Ce rendez-vous musical qui ne cesse de se bonifier au fil des ans, revient cette année, avec un programme très riche, au grand bonheur des très nombreux fans de ce style de musique. Annoncée du 8 au 14 juillet prochain, la manifestation se déroulera au petit théâtre de verdure du Bois des arcades, sur l'Esplanade et à la salle Ibn Zeydoun de l'Office Riadh El Feth. Cette année, un plateau de choix sera proposé au public, avides de métissages sonores entre musiques traditionnelles du Maghreb et d'Afrique (chaâbi, gnawi, kabyle...), et d'autres rythmes allant du jazz, à l'afro-cubain, en passant par la soul, la funk, l'afro-beat... L'ouverture qui sera assurée par Fanfarai et Samira Brahmia promet déjà d'être riche en émotions. Si Samira Brahmia est connue de la scène algéroise pour y avoir fait ses débuts, Fanfaraï sera une belle surprise pour le public. En effet, «Fanfaraï est, certainement, la fanfare la plus atypique du Maghreb ! Comme les Chebs ont fait évoluer la musique traditionnelle algérienne vers le raï moderne en la fusionnant avec d'autres musiques, Fanfaraï métisse les musiques traditionnelles du Maghreb (raï, chaâbi, gnawi, kabyle...), en les confrontant à d'autres influences culturelles latines, jazz, afro-cubaines ou tsigane». Une soirée qui s'annonce donc très festive et à ne pas rater. Le festival se poursuivra au rythme des découvertes avec d'autres têtes d'affiche comme ony Allen, reconnu comme le batteur le plus original de la planète et «l'un des musiciens les plus influents du continent noir. Son jeu est influencé par le highlife, la soul-funk, le jazz, et les rythmes traditionnels nigérians». Pour sa part, Manu D Bango n'est plus à présenter. Natif du Cameroun, Di Bango a grandi en France. Il a depuis le début des années 1970 cumulé les succès. Sa présence à Alger rehaussera, à coup sûr, le festival Diwan. Et il ne sera pas le seul puisque le Guinéen Ba Cissoko, les maîtres Gnawa Ouled El Hal, le Tzigane, Titi Robin, Maâlem Hassen Boussou du Maroc, Fatoumata Diawara du Mali, Peter Solo du Togo, l'Orchestra Baobab, spécialiste des mélodies Wolof, ou encore Trilok Gurtu, tout droit venu de Bombay, seront aussi de la fête. Toutes ces voix se retrouveront le temps d'un festival, sous le ciel étoilé d'Alger pour offrir à son public, très amateur de musiques s'abreuvant aux sources de l'authenticité des spectacles hauts en couleurs.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)