Détourner l'armée de sa raison d'être et de sa vocation constitutionnelle, celle de sécuriser le pays dans les zones insécurisées, notamment sur les flancs Est et Sud, et faire face à la menace majeure de cette corrélation spatio-temporelle entre terrorisme, crime organisé et immigration clandestine, est l'un des objectifs inavoués, qui doit absolument être déjoué de la guerre dite de «quatrième génération». Mais l'armée algérienne s'est presque habituée aux attaques répétées dirigées contre l'une des institutions les plus sensibles du pays. L'autre «coup fourré» est venu, cette fois, de la mystérieuse «TRIAL International», une ONG suisse. Ceux qui biberonnent cette ONG «droit de lhommiste» sont connus de tous, tout comme leurs intentions à l'égard de l'Algérie. Cachés derrière un miroir sans tain, ceux qui veulent nuire à l'image de l'armée sont connus de tous. Ici comme ailleurs. L'histoire, ancienne et contemporaine, nous a montré que l'institution militaire a toujours été là quand la République chavirait dangereusement. Ce n'est pas la peine de pérorer sur les intentions de ceux qui portent des accusations, ébouriffantes de légèreté, contre l'ANP quand celle-ci a toujours été le premier rempart infranchissable contre les ennemis de l'Algérie, d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Longtemps confinée dans son rôle de grande muette, c'est justement quand l'armée décide de parler et rappeler aux mémoires oublieuses ses principes immuables que ça dérange ceux qui appellent à mettre le feu à la maison pour courir derrière le pompier. L'expérience des pays, à commencer par nos voisins dans la tourmente, nous a montré que quand l'armée est la première ciblée, le pays s'effondre sur ses propres fondations. Tel un cheval de Troie, les théoriciens de la pensée néocolonialiste, drapée dans le soft power ou les «révolutions colorées», commencent par noyauter les sociétés pour servir d'abord leurs intérêts et semer sang et chaos dans des pays dont certains ne se relèveront probablement jamais. Plus que tout le monde, l'armée est consciente des menaces protéiformes qui pèsent sur le pays, certaines d'entre elles sont si dangereuses que seule la force de dissuasion de l'institution militaire est capable de conjurer. Le reste, tout le reste, n'est que clabauderie et commérages de personnes babillardes.
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Posté Le : 08/10/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com