Algérie

Un recours sera introduit par le parti de Djaballah



Un recours sera introduit par le parti de Djaballah
Le candidat du parti de Djaballah s'est adressé aux observateurs étrangers qui se trouvent encore en mission en Algérie.
Dans sa grosse colère contre le scrutin du 10 mai et tous ceux qui l'avaient organisé, Lakhdar Benkhellaf, le bras droit de Djaballah, a battu, hier à Constantine, tous les records de l'invective politique. Dans une conférence de presse dont il s'est bien servi pour régler ses comptes avec l'administration et par ricochet l'Etat algérien, le député sortant a étalé un nombre incalculable de griefs pour changer totalement la configuration d'une APN issue d'une élection dont la crédibilité a été pourtant reconnue. Il avait comme témoins des observateurs étrangers qui se trouvent encore en mission en Algérie. Il a essayé de les impliquer dans le débat. Le conférencier a usé d'un ton agressif pour dénoncer, selon lui, des incohérences dans la procédure ayant suivi les suffrages. Tout en qualifiant le 10 mai de «mascarade électorale», il avait tenu à préciser qu'un recours sera introduit par son parti dans ce sens, aux instances compétentes, dès l'annonce des résultats définitifs. Comme pour le PT et l'AAV, Lakhdar Benkhellaf parle au nom du peuple pour prétendre que les aspirations des Algériens ont subi un coup d'Etat, déclarant que des sièges de son parti ont été spoliés au profit du FLN.
A une question de L'Expression sur les raisons qui le poussent à parler au nom du peuple sur les preuves de la fraude massive, l'orateur a estimé qu'il est de son droit de parler au moins au nom d'une partie du peuple en nous renvoyant aux observateurs étrangers présents dans la salle. Lakhdar Benkhellaf espérait-il qu'un des observateurs présents à sa conférence de presse irait jusqu'à contredire les propos du président de la commission de l'Union européenne, qui a été témoin de la transparence des élections' Le regard interrogateur, les présents ont relevé l'égarement du bras droit de Djaballah. Si le chef des observateurs européens n'a pas fait de bruit, c'est parce qu'il n'avait rien noté de flagrant; rien qui puisse ébranler la tranquillité de Djaballah et celle de son «dauphin» qui n'a pas cessé d'appeler Gabriella, l'observatrice, à son secours. Lakhdar Benkhellaf lance une dernière pique aux agents de l'administration: «Ils ne nous craignent pas, mais ils n'oseront pas devant Gabriella.»




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