Algérie

Un rapport de la Gendarmerie confirme l'existence de laboratoires clandestins Fabrication de l'héroïne



Un rapport de la Gendarmerie confirme l'existence de laboratoires clandestins                                    Fabrication de l'héroïne
Les narcotrafiquants algériens maîtrisent, désormais, le processus de fabrication de l'héroïne. C'est la conclusion à laquelle sont arrivés les experts de l'Institut national de criminologie et criminalistique (INCC) de la Gendarmerie nationale. En fait, c'est la saisie de 22 grammes d'héroïne dans la localité de Benzeraga, à l'est de la capitale, qui a mis les enquêteurs sur la piste. En effet, la drogue récupérée était en forme de pâte et dégageait une odeur de vinaigre, un élément essentiel dans sa fabrication. « L'aspect physique de la saisie et son odeur si caractéristique laissent penser que le processus de fabrication de cette héroïne a été réalisé en Algérie », signale un rapport de la Gendarmerie nationale qui observe que l'opération de coupage s'effectue également en Algérie. D'ailleurs, les analyses ont fait ressortir que les trafiquants mettaient du paracétamol et de la caféine dans le produit final. Cette découverte inquiète les spécialistes. Car la culture du pavot, plante dont on extrait l'héroïne, s'étend en Algérie. En 2007, les gendarmes ont découvert des champs de pavot à opium dans la wilaya d'Adrar de 70 000 pieds. « Cette quantité est suffisante pour produire jusqu'à 100 kg d'héroïne pure », souligne le rapport dont Horizons détient une copie. « A l'issue de son coupage, cette quantité donnera plus d'une tonne d'héroïne », précisent les experts. A partir de ces données, les enquêteurs pousseront leurs investigations menées lors des saisies d'héroïne d'une part, aux produits pharmaceutiques quelles que soient leurs formes physiques (solide ou liquide), afin d'identifier l'existence des procédés de coupage de l'héroïne en Algérie et d'autre part, à tous types de produits chimiques permettant d'identifier l'existence d'un procédé de fabrication par d'éventuels laboratoires clandestins. « Un laboratoire de fabrication d'héroïne nécessite des moyens dérisoires et des produits disponibles sur le marché local », souligne le rapport.


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