Algérie

Un Ramadhan... "Moubarak"



Un Ramadhan...
Les prix de la mercuriale ont connu une baisse par rapport au reste de l'annéeLes «spécialistes» prédisaient l'enfer pour les Algériens durant ce Ramadhan 2017, mais force est de constater qu'on n'y est pas du tout. Bien au contraire, on a vécu l'un des Ramadhans les plus tranquilles depuis des décennies...Des heurts sociaux, des Algériens qui ont faim, un pouvoir d'achat dérisoires, des pénuries un peu partout et surtout une insécurité qui fait rage! Voilà le «beau» tableau que nous avaient dressé les «spécialistes» pour ce Ramadhan 2017. Ils prédisaient l'enfer! Mais force est de constater qu'on n'y est pas du tout. Bien au contraire, on a vécu l'un des Ramadhans les plus tranquilles depuis des décennies...Il n'y a, en effet, pas eu d'effet Ramadhan sur les fruits et légumes. Contrairement à la «tradition», les prix de la mercuriale ont même connu une baisse par rapport au reste de l'année. Les Algériens ont eu droit à des tomates à 25 dinars le kilo, des pastèques et des melons au même prix, des fraises à 100 dinars...Que dire alors des prix du kilogramme de poulet qui a atteint les 190 dinars! Bref, les tables du Ramadhan étaient bien garnies de toutes sortes de mets succulents. Même les familles les plus démunies ont pu profiter des ces délices, avec un élan de solidarité sans précédent qui s'est développé spontanément à travers les différentes régions du pays. Cela a permis à tous les Algériens de célébrer dans la joie et la convivialité ce mois sacré qui a été, comme le veut la tradition, un pur moment de partage et de cohésion. On a vu une société civile, consciente et active avec des jeunes qui n'ont aucune affiliation partisane où idéologique, dont le but était seulement de venir en aide à leurs semblables. D'ailleurs, même les autorités leur ont facilité la vie en n'abusant pas de la fâcheuse bureaucratie qui empêchait toute initiative citoyenne, aussi bénéfique fut-elle. On a par exemple vu des jeunes distribuer des repas chauds et des vêtements aux réfugiés subsahariens. De peur de voir cette initiative interdite, il l'avaient fait dans une discrétion des plus totales. La police les a néanmoins surpris, mais contrairement à ce qu'ils croyaient, ils les ont encadrés pour les aider à ce que cette distribution se fasse dans de bonnes conditions. D'ailleurs, en parlant des services de sécurité en général, ils ont admirablement réussi à garantir la sécurité aux citoyens. Alors que le monde pour une grande partie a été la proie des attaques terroristes en tout genre durant ce Ramadhan. L'Algérie qui est entourée d'une ceinture de feu et de flammes, a réussi à rester cet îlot de paix et de stabilité qui fait tant envier ses ennemis. Il y a eu certes quelques tentatives de déstabilisation avec l'attaque repoussée d'un barrage de la Gendarmerie nationale dans la région de Oued Slama, Larbaâ, dans la wilaya de Blida. Il y a eu également la bombe qui a explosé dans la région de Bir El-Ater, dans la wilaya de Tébessa qui a malheureusement coûté la vie à deux militaires et blessé quatre autres. Néanmoins, les forces de sécurité ont évité le carnage que tout le monde redoutait. D'ailleurs, se sentant en sécurité les citoyens ont pleinement profité de leurs soirées ramadhanesques jusqu'au bout de la nuit... La crise ne semble pas avoir touché les vacances des Algériens qui profitent de leur été du matin jusqu'au bout de la nuit... La crise financière qui frappe actuellement le pays menaçait grandement les «sahrate» ramadhanesques. Mais c'était tout à fait le contraire. Dès le f'tour terminé, les rues ou même les plages, grouillaient de gens! Les endroits publics étaient bondés de monde, de tout âge et sexe confondus. Mais pas seulement, les restaurants, glaciers, lounge, et autres cafés de la capitale étaient ouverts jusqu'à tard dans la nuit. On s'y bousculait comme au bon vieux temps. Alors que dire de la promenade des Sablettes. Une foule impressionnante y allait pour profiter d'un grand bol d'air. Les familles, qui représentent le plus gros de la foule, faisaient des courses, du lèche-vitrine, ou faisaient profiter leurs enfants des loisirs disponibles ou tout simplement se promenaient en bord de mer. C'est aussi l'endroit où le cirque Amar a installé son chapiteau. Les promeneurs sirotaient du thé, prenaient des glaces ou mangeaient des brochettes. Hommes, femmes et enfants se pavanaient tranquillement dans une ambiance bien de chez-nous..


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