Algérie

Un Ramadhan et des agressions


recrudescence de la violence
Après la grande amélioration du cadre sécuritaire de la wilaya de Annaba,c'est la brusque réapparition de l'insécurité, sous une forme plus intense.
Il semble que l'accalmie des années de sécurité, n'était que chimère, en raison de la courbe ascendante des crimes de sang et actes d'agressions, notamment au chef-lieu de la commune de Annaba. Le regain des agressions est à l'origine de l'exacerbation des pollutions, qui, depuis quelques mois déplorent l'absence de sécurité. En dépit des opérations périodiques des services de sécurité, l'insécurité règne en maître des lieux. Notamment au sein de certains points de la ville de Annaba, qualifiés de zones dangereuses. Le retour des vols à la tire et les agressions à l'arme blanche ont disqualifié, cette année la sérénité du mois de Ramadhan. Bien que les bilans d'activités des services de sécurité relevant notamment de la sûreté de wilaya de Annaba soient probants, il demeure néanmoins que, les opérations de contrôle et identifications, ne parviennent pas à faire diminuer un tant soit peu la crainte de revoir, la ville des rêves Annaba, sombrer une nouvelle fois dans la criminalité. Au terme de quelques bilans d'activités de certains arrondissements de police, à l'image du 6e, 9e, 14e arrondissement, ainsi que la sûreté extra-muros de Kharaza, qui se déploient sans relâche dans la circonscription de leur compétence, pour assurer sécurité et sérénité aux populations de ces zones urbaines. Selon les chiffres apportés par les divers arrondissements, il est fait état de plusieurs arrestations au sein des personnes contrôlées, notamment la frange des jeunes. Celle-ci, le plus souvent est surprise en possession d'armes prohibées, de comprimés hallucinogènes et autres produits narcotiques. La plupart de ces jeunes sont des usagers des motocycles, mais, c'est surtout des délinquants et des repris de justice. Certaines ruelles, pèsent sous le diktat de groupuscules, qui ne reculent devant rien pour délester leurs victimes de leurs portables et autres effet personnels. Ils sont trois délinquants vêtus en «tchitchi», pour détourner le regard de leurs proies. Celles-ci, choisies parmi la gent féminine surtout. Opérant en mode rapide à l'arraché ou en mode agressif, usant d'arme blanche, cette bande, opère en toute sécurité et liberté en l'absence d'une couverture sécuritaire. La situation est similaire au niveau de l'hôtel de ville, du Sheraton, la rue Cenra et l'avant-port entre autres lieux, où, les agressions perpétrées par les voleurs de portables, sont devenues monnaie courante. En moins d'une semaine deux journalistes à Annaba ont été victimes de vol et délestés de leurs téléphones portables. Pour ne citer que ces cas, la recrudescence des agressions et des vols à l'arraché, est synonyme d'atteinte à l'image de marque de Annaba. Cette ville dont le statut a été secoué par deux crimes de sang en ce mois sacré. Le premier, un parricide enregistré à la nouvelle-ville de Draâ Errich, et le second un homicide volontaire à Boukhadra, daïra d'El Bouni. Les victimes respectives, un père tué pour un différend avec son fils, et l'autre un jeune de 22 ans, délesté de sa Vespa et ses deux portables, après avoir été sauvagement assassiné, par trois criminels.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)