Algérie

Un quatrième militant tué en deux semaines



Le bilan des morts parmi les manifestants irakiens continue de s'alourdir. Hier, un partisan de la contestation a été assassiné à Bagdad, le quatrième en deux semaines, a indiqué à des médias une source policière. Il a été abattu d'une balle dans le dos dans la rue de la Palestine, alors qu'il distribuait des repas aux protestataires sur la place Tahrir.Au moins 460 morts et 25 000 blessés ont été enregistrés en Irak depuis le début du mouvement de contestation, le premier octobre. Malgré la répression meurtrière et une campagne d'intimidation et d'enlèvements sans précédent, les Irakiens continuent d'occuper en masse les rues du pays. Hier, des milliers d'étudiants irakiens sont sortis dans les rues de Bagdad dans une nouvelle manifestation antigouvernementale.
Désertant depuis plusieurs semaines l'université de la capitale, Uruk, les étudiants ont entonné durant toute la matinée des chants en faveur de la révolution et appelé à maintenir la mobilisation contre la classe dirigeante en place. Plusieurs, parmi les manifestants, ont également appelé à intensifier la désobéissance civile dans tous les pays.
Des piquets de grève générale ont continué d'être en même temps observés touchant plusieurs institutions publiques, à Bagdad et dans les villes du Sud. Le mouvement populaire de masse dénonce depuis quelques semaines les tueries menées par des groupes armés accusés de rouler pour le gouvernement chiite iranien.
Hier, un député de l'Alliance Saeron, Muhammad al-Ghazi, a confirmé que l'Iran exerçait une pression claire pour que la classe dirigeante au pouvoir approuve la nomination de Muhammad Shiaa al-Sudani à la tête du gouvernement.
Al-Ghazi a déclaré que l'affectation de Soudani à la tête du gouvernement s'est heurtée à un fort rejet populaire qui exige l'arrêt de la cooptation sur des considérations confessionnelles et partisanes. Un autre député, Sattar al-Atabi, a mis en garde contre la colère des manifestants en raison de la candidature répétée de personnalités politiques rejetées par la rue.

R. I./Agences


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