Algérie

Un quatrième mandat ' Edito : les autres articles


Un quatrième mandat ' Edito : les autres articles
Les grandes man'uvres ont commencé autour du prochain mandat présidentiel. En fait, le sujet a toujours «hanté» le personnel du sérail et constitué une des principales préoccupations de l'opposition et de l'opinion publique. Après avoir douté des capacités physiques du président Bouteflika à terminer le troisième mandat, compte tenu de sa maladie chronique qui l'oblige à subir des cures de «jouvence» fort onéreuses dans une clinique suisse, l'opinion publique nationale devrait bientôt connaître les intentions du Président.
Les proches du Président, le «clan» présidentiel et tous ceux qui jouissent de quelques privilèges sous le règne de Bouteflika sont prêts à tout pour voir se concrétiser une quatrième investiture à la magistrature suprême. La plupart d'entre eux ont ressenti comme une réelle menace les dernières révélations sur des cas de corruption impliquant d'ailleurs un des membres influents du clan présidentiel, en la personne de Chakib Khelil, ex-ministre de l'Energie. Ce dernier a fui le pays. Les autres, tous les autres, auront le sentiment que leur tour viendra, en l'absence de la protection «divine» du président Bouteflika.
Ensuite, il y a ceux qui ne pensent pas qu'un quatrième mandat soit une bonne chose pour l'Algérie. A commencer par l'ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui se voyait le dauphin incontesté de Bouteflika. Il sera dégommé et voué à toutes les gémonies. Certains hommes politiques émettent seulement des doutes quant à la capacité de Bouteflika d'attaquer un quatrième mandat. Devenu aphone (tous ses discours sont lus par ses représentants), le président Bouteflika paraît en effet sérieusement atteint par la maladie à chaque apparition publique. L'ont croirait que le chef de l'Etat fait son chemin de croix jusqu'à la fin de ce mandat.
Mais l'Algérie ne peut se permettre de vivre au rythme d'un homme malade et dont l'impotence a entraîné la paralysie des institutions et de l'économie. C'est ce que pensent Mohamed Mechati, Ahmed Benbitour et Soufiane Djilali qui, eux, s'opposent carrément à ce que Bouteflika brigue un nouveau mandat qui aboutira forcément à une manipulation des résultats de l'élection. Ils appellent à la formation d'une alliance stratégique entre les forces du changement pour dire entre autres «Non à un quatrième mandat et non à la révision de la Constitution».
Le système actuel doit-il se défaire de Bouteflika et songer à le remplacer par une autre personnalité qui ne dérangerait pas ses intérêts ' Continuera-t-il à jouer la carte Bouteflika au mépris de toute logique ' Les «décideurs», comme se plaisait à les appeler le défunt président Boudiaf, donnent, en apparence, l'impression d'avoir les mains liées par rapport à la configuration de la prochaine élection présidentielle. En apparence seulement !
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