C'est hier que les fidèles ont repris place dans les mosquées, après une fermeture de ces lieux de culte qui a duré 5 mois à cause de la pandémie du coronavirus. Le défi est à relever, insistent les spécialistes qui rappellent à la nécessité de respecter le protocole sanitaire établi pour la prévention contre la propagation de la Covid-19.C'est hier que les fidèles ont repris place dans les mosquées, après une fermeture de ces lieux de culte qui a duré 5 mois à cause de la pandémie du coronavirus. Le défi est à relever, insistent les spécialistes qui rappellent à la nécessité de respecter le protocole sanitaire établi pour la prévention contre la propagation de la Covid-19.
ÀConstantine, le nombre de mosquées concernées par la décision de réouverture partielle a été augmenté de 88 à 174. « Une décision prise après une étude approfondie et la prise en charge de quelques réclamations », ont fait savoir les responsables de la wilaya précisant que « 76 mosquées seront rouvertes au cheflieu de wilaya, 29 dans la commune d'El Khroub, 18 dans la commune de Hamma Bouziane, 14 autres à Didouche Mourad et 7 mosquées à Ain Smara, et Ibn Ziad ». Dans sa correspondance, la journaliste de la radio Chaine 3, Hayet Kerboua, rapporte qu'une grande opération de désinfection de ces lieux de culte a précédé leur ouverture. Les responsables de la wilaya préviennent que «tout manquement au respect des mesures de prévention débouchera à la fermeture de la mosquée», signalet- elle.
À Ghardaïa, les fidèles ont accueilli avec soulagement la réouverture des 96 mosquées de la vallée. Le correspondant de la Chaine 3 a interrogé les premiers fidèles qui se montrent conscients de la nécessité de respecter les mesures de prévention. «C'est une décision qu'on attendait depuis longtemps... mais il faut absolument respecter les consignes et être très brodent », déclare un des fidèles. Le directeur des affaires religieuses de la wilaya, Hadj Mohamed Amir Abdelkader a assuré que les directives du Premier ministre et les consignesde la commission nationale de prévention ont été soigneusement appliquées. Selon lui, la capacité d'accueil des mosquées rouvertes ne doit pas dépasser les 1000 fidèles. Il appelle les fidèles à donner l'exemple pour renforcer la campagne de sensibilisation pour lutte contre la propagation du virus.
Le pire est à craindre, selon le Dr Youcef Alloune
A la décision de l'ouverture des plages, des lieux de culte et de détente, les praticiens de la santé redoutent le pire surtout que ces dernières semaines, l'on a enregistré une recrudescence inquiétante des cas de Covid-19 dans le pays. « Si la distanciation physique et le port de maque sont des mesures plus au moins faciles à appliquer, dans les mosquées, ça ne sera pas le cas ainsi qu'au niveau des plages « l'application des mesures barrières sera très difficile » affirment les médecins. « le pire est à craindre» souligne le Dr Youcef Alloune, pneumologue praticien libéral à Sétif. Des praticiensde la santé mettent en exergue la difficulté d'appliquer les mesures préventives strictes et le contrôle des mosquées et des plages : comment gérer une foule sur le sable ' Selon le praticien « le travail de proximité des services de sécurité, de la protection civile, des imams et des auxiliaires de la santé pour la sensibilisation des citoyens est indispensable en cette phase de pandémie ». Le constat des spécialistes de la santé qualifie la situation « d'alarmante » depuis des semaines par rapport aux statistiques officielles, à la mauvaise gestion de la pandémie et le manque des moyens pour la prise en charge au niveau des structures sanitaires.
« Certains comportements font déjà craindre le pire. Un peu partout, des scènes de non-respect de la distanciation sociale sont rapportées, obligeant les services de sécurité à intervenir. Et pour cela le virus restera actif » lance le Dr Alloune à Esseha. Avec le relâchement des citoyens, le manque du test PCR, le nombre important des porteurs sains et le non-respect du confinement des malades testés positifs, il faut s'attendre à ce que les choses aillent crescendo, comme c'était le cas après Aid El Fitr. « Il faut que les citoyens prennent conscience de la gravité de la situation et changent de comportement. Le seul moyen de diminuer la propagation du virus c'est le respect des mesures barrières » insiste-t-il. « On reste optimiste par rapport à la baisse du nombre des cas grave de Covid-19. Mais la crise sanitaire est loin d'être derrière nous », conclu-t-il.De Sétif, Malak Mellah.
ÀConstantine, le nombre de mosquées concernées par la décision de réouverture partielle a été augmenté de 88 à 174. « Une décision prise après une étude approfondie et la prise en charge de quelques réclamations », ont fait savoir les responsables de la wilaya précisant que « 76 mosquées seront rouvertes au cheflieu de wilaya, 29 dans la commune d'El Khroub, 18 dans la commune de Hamma Bouziane, 14 autres à Didouche Mourad et 7 mosquées à Ain Smara, et Ibn Ziad ». Dans sa correspondance, la journaliste de la radio Chaine 3, Hayet Kerboua, rapporte qu'une grande opération de désinfection de ces lieux de culte a précédé leur ouverture. Les responsables de la wilaya préviennent que «tout manquement au respect des mesures de prévention débouchera à la fermeture de la mosquée», signalet- elle.
À Ghardaïa, les fidèles ont accueilli avec soulagement la réouverture des 96 mosquées de la vallée. Le correspondant de la Chaine 3 a interrogé les premiers fidèles qui se montrent conscients de la nécessité de respecter les mesures de prévention. «C'est une décision qu'on attendait depuis longtemps... mais il faut absolument respecter les consignes et être très brodent », déclare un des fidèles. Le directeur des affaires religieuses de la wilaya, Hadj Mohamed Amir Abdelkader a assuré que les directives du Premier ministre et les consignesde la commission nationale de prévention ont été soigneusement appliquées. Selon lui, la capacité d'accueil des mosquées rouvertes ne doit pas dépasser les 1000 fidèles. Il appelle les fidèles à donner l'exemple pour renforcer la campagne de sensibilisation pour lutte contre la propagation du virus.
Le pire est à craindre, selon le Dr Youcef Alloune
A la décision de l'ouverture des plages, des lieux de culte et de détente, les praticiens de la santé redoutent le pire surtout que ces dernières semaines, l'on a enregistré une recrudescence inquiétante des cas de Covid-19 dans le pays. « Si la distanciation physique et le port de maque sont des mesures plus au moins faciles à appliquer, dans les mosquées, ça ne sera pas le cas ainsi qu'au niveau des plages « l'application des mesures barrières sera très difficile » affirment les médecins. « le pire est à craindre» souligne le Dr Youcef Alloune, pneumologue praticien libéral à Sétif. Des praticiensde la santé mettent en exergue la difficulté d'appliquer les mesures préventives strictes et le contrôle des mosquées et des plages : comment gérer une foule sur le sable ' Selon le praticien « le travail de proximité des services de sécurité, de la protection civile, des imams et des auxiliaires de la santé pour la sensibilisation des citoyens est indispensable en cette phase de pandémie ». Le constat des spécialistes de la santé qualifie la situation « d'alarmante » depuis des semaines par rapport aux statistiques officielles, à la mauvaise gestion de la pandémie et le manque des moyens pour la prise en charge au niveau des structures sanitaires.
« Certains comportements font déjà craindre le pire. Un peu partout, des scènes de non-respect de la distanciation sociale sont rapportées, obligeant les services de sécurité à intervenir. Et pour cela le virus restera actif » lance le Dr Alloune à Esseha. Avec le relâchement des citoyens, le manque du test PCR, le nombre important des porteurs sains et le non-respect du confinement des malades testés positifs, il faut s'attendre à ce que les choses aillent crescendo, comme c'était le cas après Aid El Fitr. « Il faut que les citoyens prennent conscience de la gravité de la situation et changent de comportement. Le seul moyen de diminuer la propagation du virus c'est le respect des mesures barrières » insiste-t-il. « On reste optimiste par rapport à la baisse du nombre des cas grave de Covid-19. Mais la crise sanitaire est loin d'être derrière nous », conclu-t-il.De Sétif, Malak Mellah.
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Posté Le : 16/08/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ll Ee Mm Ii Dd Ii Ll Ii Bb Rr Ee
Source : www.lemidi-dz.com