Algérie

Un projet d'alliance menace les algériens de France



Un projet d'alliance menace les algériens de France
Après la percée de l'extrême droite aux dernières élections européennes la semaine dernière et ses répercussions politiques en France, le président Emmanuel Macron a dissout l'Assemblée nationale et prépare des élections législatives anticipées pour contrer la "vague de l'extrême droite" et maintenir la majorité parlementaire de son mouvement "Renaissance".
Le président du parti de droite "Les Républicains", Éric Ciotti, a annoncé son désir de former une "alliance" avec le parti d'extrême droite « Rassemblement National » pour les élections législatives anticipées en France.
Marine Le Pen, la dirigeante de l'extrême droite connue pour son hostilité envers les immigrés, a rapidement accueilli favorablement cette proposition, ce qui a suscité des inquiétudes parmi les immigrés, en particulier les Algériens, face à  la perspective de "temps difficiles" si l'extrême droite continue sa montée et obtient la majorité à  l'Assemblée nationale.
Une étude de l'institut "Harris Interactive-Toluna" pour les médias français, réalisée après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, a montré que le Rassemblement National est en tête des intentions de vote avec 34 %.
Lors des élections européennes en France, le Rassemblement National a remporté une victoire éclatante avec 31,36 % des voix, devant la majorité présidentielle de Macron qui a obtenu 14,6 %, et le Parti Socialiste avec 13,83 %. Cela signifie que le Rassemblement National pourrait doubler le nombre de ses sièges à  l'Assemblée nationale et influencer les législations et les décisions dans la gestion des affaires publiques, notamment en ce qui concerne les immigrés, la mémoire avec l'Algérie et les relations avec ce pays.
Dans une interview avec la chaîne "TF1", Éric Ciotti, président du parti "Les Républicains", a déclaré : "Nous avons besoin de cette alliance, tout en préservant notre identité, avec le Rassemblement National et ses candidats."
Ciotti a justifié cela en affirmant que la droite a besoin de cette alliance pour conserver ses sièges à  l'Assemblée nationale, où elle est représentée par 61 députés, dont beaucoup ne sont pas d'accord avec la politique du président du parti.
Marine Le Pen a immédiatement salué le désir de Ciotti, le qualifiant de "choix courageux" et témoignant "d'un sens des responsabilités", ajoutant que "quarante ans de marginalisation factice s'estompent après avoir causé la perte de nombreuses élections".  


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