Algérie

Un programme de 12 millions d'euros



Trois axes essentiels composent la feuille de route du programme de travail avec l'entreprise allemande de coopération internationale (GIZ), une entité prestataire de services de la coopération internationale pour le développement durable. Il s'agit de la gouvernance environnementale et de biodiversité, l'appui au plan national climatique et au Prodec (Programme décennal de développement de l'éducation), a indiqué Melle Fedoua, chargée de la communication du bureau d'Alger de GIZ à L'Expression. Lors d'une journée d'information sur la coopération allemande dans le secteur de l'environnement, l'entreprise GIZ a présenté hier, en présence de l'ambassadeur allemand à Alger, Götz Ligenthal, son programme de travail avec l'Algérie. Active dans le monde entier et employant quelque 16 400 personnes, dont 70% sont recrutés sur place, GIZ a plus de 50 ans d'expérience derrière elle. Présente en Algérie depuis 1993, elle évolue dans les domaines de l'environnement avec comme champs d'intervention la gestion durable des ressources naturelles, la préservation de la biodiversité, qui est consignée dans le projet algérien «Genbi», l'adaptation aux changements climatiques, la gestion des déchets, la promotion des technologies et des innovations respectueuses de l'environnement, ainsi que l'économie circulaire.La «gouvernance environnementale et biodiversité (Genbi)», et son impact en Algérie, la croissance continue des agglomérations urbaines, l'industrialisation et l'extension des infrastructures entraînent de graves dommages sur l'environnement et menacent la diversité biologique.La pression sur les écosystèmes, sur la diversité des espèces, spécifiquement dans le nord du pays, augmentera davantage à l'avenir à cause de la croissance démographique et économique, et du changement climatique. L'objectif du programme est d'introduire des instruments et des approches de gouvernance environnementale destinés à assurer la protection de l'environnement et la sauvegarde de la biodiversité, notamment dans les zones protégées. La sensibilisation et la vulgarisation contribuent à ce que la diversité biologique et l'environnement soient davantage pris en compte dans les décisions politiques, et au niveau de la société civile, estime GIZ. Chacun de ces trois projets coûte quatre millions d'euros environ. Sont insérés dans ces projets, l'innovation respectueuse de l'environnement et l'emploi des jeunes, thèmes qui ne sont pas marginalisés dans l'action de GIZ, ainsi que l'économie circulaire dans l'environnement. Le renforcement de la gouvernance promeut une meilleure implication de la société civile et d'autres secteurs quant aux effets sur l'environnement et la diversité biologique. Des exemples concrets de mise en oeuvre dans la région pilote du Parc national d'El Kala démontrent une gouvernance environnementale participative et l'utilisation durable des ressources biologiques et génétiques dont il ne faut pas occulter la richesse sous-marine qu'est le corail.




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