Algérie

Un programme d'urgence pour parer au manque d'eau



? Les faibles quantités de précipitations tombées durant l'hiver n'ayant pas permis aux sources d'eau de se renouveler et aux ouvrages de stockage de se remplir, les responsables de la wilaya ont été contraints de mettre en place un programme d'urgence pour faire face à la situation de sécheresse qui s'annonce pour les prochaines semaines de la saison des grandes chaleurs.D'importantes agglomérations, à l'instar de Ksar El-Boukhari et Berrouaghia, sont confrontées, depuis quelques jours, à une pénurie d'eau après la coupure de leur approvisionnement à partir du système d'alimentation du barrage de Koudiet Acerdoune, dont le niveau de remplissage a dangereusement baissé ces dernières semaines.
Cette situation de manque d'eau n'a pas manqué de générer certaines décisions, notamment celle de mettre en place un programme d'urgence par la réhabilitation des forages existants pour les besoins de l'alimentation en eau potable des populations.
Instruction a été donnée par le wali à l'administration de la direction des ressources en eau et à la direction de l'unité ADE de Médéa en vue de mettre les moyens pour renforcer les réseaux d'alimentation en eau potable par l'exploitation des forages existants au chef-lieu de wilaya où pas moins de 5 sites de forage approvisionneront, désormais, le principal château d'eau d'une capacité de 4500 m3.
Mais le problème de pénurie d'eau se pose avec acuité à Ksar El-Boukhari où des sit-in devant le siège de la daïra ont été observés par la population pour réclamer une solution rapide, en attendant le retour du pompage de l'eau à partir du champ de captage situé dans la commune de Birine dans la wilaya de Djelfa.
Quant à la ville de Berrouaghia, son approvisionnement en eau potable par l'exploitation de l'ancienne conduite d'adduction d'eau à partir du barrage Ghrib est la solution souhaitée par la population qui ne reçoit plus son quota habituel du système de Koudiet Acerdoune.
Les responsables de la daïra de Tablat ont également agi pour réhabiliter la station de pompage située au niveau d'oued Issers et les deux puits localisés près d'oued El-Had et à Naâmine, a indiqué l'administration de la daïra dans sa page Facebook.
Stressant pour la vigne et les autres espèces arboricoles, le manque d'eau a obligé les agriculteurs à mettre en ?uvre "une irrigation de résilience" qui permet une économie de l'eau, comme c'est le cas dans le périmètre agricole de Béni-Slimane.

M. EL-BEY


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)