« un programme complémentaire de 27,3 milliards de dinars »M. Sellal rencontre la société civile

Le Premier ministre a clôturé sa visite dans la wilaya de Jijel par une rencontre avec les représentants de la société civile qui lui ont fait part de leurs doléances dans les domaines de la santé, de l'emploi, et surtout du réseau routier. M. Sellal, qui a écouté un exposé du wali, Bedrici, sur les différents actions réalisées durant la période de 1999 à 2012, soit un montant de 191 milliards de DA investis sur le budget de l'Etat, a promis que « toutes les insuffisances seront rattrapées dans le cadre de la ploi de finances pour 2014 et le nouveau programme quinquennal de développement projeté ». Il a annoncé un programme complémentaire doté de près de 27,3 milliards DA portant sur la réalisation de près de 40 opérations relevant de divers secteurs. Parmi les projets dont va bénéficier, de toute urgence, la wilaya, la création d'un service d'oncologie au niveau de l'hôpital de Jijel, pour les cancéreux et ce, pour alléger leurs souffrances (déplacement sur d'autres wilayas, dont Alger). Ce projet est doté d'une enveloppe de 50 millions DA. Il est question aussi de créer un centre de radiothérapie. Parmi les autre mesures annoncées, on citera la décision d'octroi de 5.000 logements supplémentaires pour la wilaya, un programme d'aménagement urbain de 1,3 milliard DA, une enveloppe 1,5 milliard DA pour l'AEP, une dotation aux communes les plus démunies dans le cadre des PCD (programmes communaux de développement) de 2,5 milliards DA, de nouveaux lycées, 20 cantines scolaires et une faculté de sciences médicales. Pour conforter la vocation industrielle future de Jijel, le gouvernement a décidé de créer une école supérieure de métallurgie qui sera ouverte à Milia. Les citoyens avaient demandé au gouvernement, lors de la rencontre, la création de nouvelles routes, l'encouragement de l'investissement privé dans le domaine de la santé (cliniques spécialisées) et la réhabilitation et le renforcement de l'aéroport de Jijel, y compris sur le plan international. Celui-ci n'assure, pour le moment, qu'« une seule liaison avec Alger ». En matière d'emploi, des jeunes ont sollicité la révision des formules pré-emploi au profit des investisseurs alors que sur le plan économique, des représentants d'association ont souhaité l'exonération fiscale des industriels et commerçants en raison des retombées de la décennie rouge qu'avait vécue la région.