Le jeune procureur Lyès Abdellaoui a entamé hier une grève de la faim devant le siège du ministère de la Justice pour protester contre son licenciement «abusif».
Mais sa grève n'a pas duré, car des agents de police l'ont conduit de force au commissariat d'El Biar. Ce procureur du tribunal de Djamaâ près de la cour de Biskra estime être «victime d'abus du pouvoir par excellence». «Après une année de stage concluant au tribunal de Djamaâ, ils m'ont délivré une correspondance ministérielle notifiant la fin de mes fonctions pour la seule raison qu'il est impossible de me rendre un décret de nomination sans le moindre motif explicatif», relate M. Abdellaoui qui s'est déplacé hier à notre rédaction.
Hier matin, il a été reçu par le responsable de la sécurité interne du ministère de la Justice. Ce dernier «m'a demandé d'écrire une réclamation au ministre», explique M. Abdellaoui qui a fait remarquer qu'il a déjà envoyé des recours à l'actuel ministre de la Justice ainsi qu'à son prédécesseur, mais n'avoir reçu aucune réponse. Le procureur, qui est sans travail depuis février 2011, regrette l'attitude de la police qui, d'après ses dires, l'ont «malmené», bien qu'il portait la robe de magistrat au moment de la protestation.
licencier sanas preavie ni indeminite suite a un accident de circulation en dehor du travail avec mon vehicule;
nebbali madjid - chef de service electronic residence el mithak - tiziouzou, Algérie
19/04/2014 - 189936
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 15/05/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djedjiga Rahmani
Source : www.elwatan.com