«Bouteflika est lui aussi un dictateur», a lancé hier la journaliste Raphaëlle Duchemin de France Info. «Non, il faut àªtre plus efficace que cela, lancer des mots aujourd'hui ne servira à rien, si ce n'est à rajouter de l'huile sur le feu, mais il s'agit de dire ce que nous pensons et d'aider à un processus qui est aujourd'hui inéluctable dans le monde arabe, qui est un processus d'ouverture et de démocratisation», répond Dominique de Villepin, ancien Premier ministre.
Et d'ajouter : «Il y a deux enjeux vis-à-vis de l'Algérie : l'amélioration de la situation économique au service de la population, la réponse à apporter aux jeunes et on retrouve cela dans d'autres pays arabes et c'est une nécessité. Le deuxième enjeu, c'est l'ouverture politique ; l'Algérie continue de vivre sous le règne de l'état d'urgence depuis 1992 et il s'agit évidemment d'engager un processus qui permettra d'apporter là aussi des réponses en matière d'Etat de droit, de démocratie, d'ouverture et nous ne devons pas avoir peur de le dire. Il ne faut pas le dire en donneur de leçon, il faut le dire en nécessité d'aujourd'hui, qui s'exprime partout dans le monde arabe.»      Â
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Posté Le : 09/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nadjia Bouzeghrane
Source : www.elwatan.com