L'inconscience des responsables locaux et l'impatience des parents d'élèves ont provoqué récemment des réactions violentes sur les voies publiques.Les éléments des services de sécurité se contentaient d'orienter les automobilistes pas du tout informés de ce désagrément vers d'autres directions pour atteindre leurs destinations avec un grand retard. La route nationale s'est transformée en un espace de contestation, un défouloir pour des citoyens qui veulent résoudre leurs soucis en entamant ces actions, jugées par de nombreux citoyens pas du tout civilisées. Beaucoup de personnes ont raté leur rendez-vous chez le médecin, d'autres leur vol pour l'étranger, alors que d'autres ont préféré rebrousser chemin.Les instructions du chef de l'exécutif de la wilaya de Tipasa n'ont pas été prises en considération. Depuis son arrivée à la tête de la wilaya de Tipasa, le wali n'a pas cessé d'insister auprès des élus communaux et des chefs de daïra sur l'organisation du transport scolaire. «Compte tenu du nombre insuffisant de minibus affectés à notre wilaya, vous êtes autorisés à signer, dès à présent, des conventions avec les transporteurs privés afin de permettre à tous les élèves de rejoindre leurs établissements scolaires sans difficulté, leur avait-il déclaré. Nous avons les moyens de payer les transporteurs», indiquait-il.Or, vu qu'il n'y a point de contrôle rigoureux de ces transporteurs qui ont pourtant signé des conventions, le transport scolaire ne fait pas partie des préoccupations de ces élus censés gérer les affaires publiques locales. Des chauffeurs de minibus privés affectés pour le transport scolaire ne s'empêchent pas de tricher, en n'effectuant pas les rotations nécessaires pour transporter l'ensemble des élèves ; plus grave encore, ils ne respectent même pas les horaires, d'où l'absentéisme des élèves. Il ne faut pas confondre entre les propriétaires de minibus qui signent les conventions et les chauffeurs de ces véhicules de transport. Les conducteurs de minibus changent à chaque fois, car des différends éclatent entre eux et les propriétaires de bus, d'où cette mauvaise organisation du transport.Que valent alors le cahier de charges et la convention si ce document n'est pas scrupuleusement respecté. La direction des transports de la wilaya est réputée pour son inertie depuis des lustres. La situation chaotique de ce secteur du «second collège» n'a pas changé dans la wilaya. Certains chauffeurs ignorent allègrement la règlementation en matière de circulation routière, encore moins le transport des élèves. Il suffit de discuter avec les écoliers des communes rurales pour se rendre compte que finalement les instructions du chef de l'exécutif de la wilaya relatives au transport scolaire ne sont pas appliquées à la lettre, d'où l'ire des parents des élèves à l'origine de l'anarchie produite sur les voies publiques.
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Posté Le : 25/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M'hamed Houaoura
Source : www.elwatan.com