Le service des urgences psychiatriques du CHU d'Oran, appelé communément
pavillon 35, a été fermé en début de semaine et transféré dans un ancien
bâtiment situé à l'intérieur de l'enceinte de l'hôpital.
Cette initiative, selon le surveillant médical, « n'a été possible que
grâce au personnel du service qui a opté pour cette solution de rechange vu que
les conditions d'exercice et d'accueil sont devenues déplorables, voire
inhumaines pour des cas dont la prise en charge est spécifique ». Concernant la
nouvelle structure, notre interlocuteur précise qu'en dépit du fait que les
capacités d'accueil sont limitées à 6 lits, contre une trentaine dans
l'ancienne bâtisse, les conditions sont nettement meilleures. Ce faible nombre
de lits a comme conséquence l'orientation de plusieurs malades vers l'EHS de
psychiatrie de Sidi Chami, dont la vocation est d'accueillir des cas stables
après avoir bénéficié de premiers soins au niveau des urgences, appelé à juste
titre par notre interlocuteur « poste avancé ». Quotidiennement, ce service
reçoit une moyenne de 15 malades présentant en majorité des cas de schizophrénie,
et dont la prise en charge est compliquée de par les violences qu'ils peuvent
commettre. Du côté des accompagnateurs de malades, on estime « que l'ouverture
de ce service n'est qu'une demi-mesure du fait que, parfois, des cas sont
refusés et orientés vers l'EHS de Sidi Chami ou les deux structures de
proximité situées respectivement à Victor Hugo et Eckmühl, pour l'obtention
d'un traitement permettant la stabilisation de leur état mental. Concernant
l'ancienne structure, des sources hospitalières avancent qu'elle sera rénovée
et sera affectée au même service.
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Posté Le : 29/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com