Selon la famille du prisonnier politique sahraoui, citée par la Ligue pour la protection des prisonniers politiques sahraouis, Abdallah El Ouali Lakhfaouni avait exigé que les autorités pénitentiaires marocaines expliquent les raisons qui les ont amenées à annuler son transfert à l'hôpital pour y subir des examens médicaux sur son genou, tels qu'ils sont consignés dans le dossier médical du 25 février 2023.
Toutefois, affirme la famille, depuis cette date, "les autorités pénitentiaires n'ont jamais pris de mesures pour que le prisonnier politique sahraoui puisse bénéficier des traitements médicaux dont il avait besoin", et lors de la consultation du médecin de la prison, ce dernier a indiqué qu'"il n'avait pas la pleine autorité pour approuver" son transfert.
Ce qui démontre, ajoute la même source, "la négligence médicale intentionnelle à laquelle El Ouali Lakhfaouni est soumis".
A noter que le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a exhorté, fin novembre 2023, le Maroc à libérer immédiatement les prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik et à leur accorder une indemnisation conformément au droit international.
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Posté Le : 16/05/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : aps
Source : www.aps.dz