Algérie

Un prétendant sanguinaire Vengeance à l'arme blanche


Un prétendant sanguinaire                                    Vengeance à l'arme blanche
Djamila, 21 ans, portait bien son prénom. Elle était belle. En plus, elle était intelligente et bien éduquée. Autour d'elle, on a tellement répété que la véritable place de la femme résidait dans son foyer qu'elle avait négligé ses études. En revanche, elle s'était consacrée entièrement à la cuisine sous toutes ses formes si bien qu'elle pourrait sans problème aucun, gérer la cuisine des plus grands restaurants d'Alger. Tout le monde, dans son entourage était certain qu'elle trouverait un très bon parti et lui avait prédit un avenir des plus radieux. Mais c'était compter sans ce malicieux destin qui réserve parfois de bien vilaines surprises.
Djamila avait suscité l'intérêt de Farouk, un jeune homme habitant le même quartier qu'elle. Djamila n'étant pas de celles qui parlent avec les hommes dehors, le jeune homme se procura son numéro de téléphone et entra en contact avec elle. Il lui fit part de son intention de la connaître et lui demanda la permission de pouvoir lui parler. Ce à quoi elle répondit :
- Non, khouya... n'essaie surtout pas de m'aborder dans la rue. Tu ne ferais que te couvrir de ridicule parce que je ne te répondrai pas.
- J'ai des intentions sérieuses... des intentions très nobles.
- Raison de plus pour venir voir mon père !
Djamila, en parlant de la sorte, ne visait que le respect de la tradition que lui avaient transmise ses parents.
La semaine suivante, le jeune homme, en compagnie de son père et de sa mère, se rendit chez la femme de ses rêves en étant convaincu que la réponse positive lui était acquise. Mais quelques jours plus tard, le 1er mai 2012, la mère de Djamila téléphona à la sienne pour lui faire comprendre que leur fils n'épouserait pas leur fille. Elle se garda, toutefois, de lui en donner les raisons. Farouk était connu dans le quartier comme étant un consommateur assidu de bière et d'alcool.
La mère du jeune homme répondit par un «saha khti» à peine audible. Elle était soulagée
Elle savait que Djamila était trop bien pour son raté et abruti de fils. Mais celui-ci avait une tout autre opinion de sa personne. Aussi sa réaction fut-elle différente de celle de sa mère :
- Quoi ' Ils ne veulent pas m'accorder sa main ' Mais pourquoi nous a-t-elle dérangés alors cette petite vipère ' Elle savait que la réponse serait négative, elle aurait dû me le dire ainsi je ne vous aurais pas dérangé inutilement, toi et papa. C'est du mépris ! Un mépris qu'elle payera.
La mère s'affola.
- Oh ! mon fils que vas-tu faire '
Le jeune homme se rendit dans un salon de thé et avala trois bonnes tasses de café serré. Après quoi, il fit le guet, la main droite posée sur le rasoir de coiffeur se trouvant dans son bleu jeans. Il savait que la jeune fille finirait par passer et alors là, il lui réglerait son compte. Finalement, ce n'est qu'au troisième jour de guet qu'il la vit se rendant au marché du quartier avec un panier en alfa.
Le jeune homme s'approcha d'elle et d'un geste aussi brusque qu'inattendu, la frappa au visage avec le rasoir avec l'intention de la déformer à vie.
Jugé à la cour d'Alger, cinq ans de prison ferme ont été requis à son encontre ainsi qu'une amende de 20 millions de centimes.
Djamila, 21 ans, portait bien son prénom. Elle était belle. En plus, elle était intelligente et bien éduquée. Autour d'elle, on a tellement répété que la véritable place de la femme résidait dans son foyer qu'elle avait négligé ses études. En revanche, elle s'était consacrée entièrement à la cuisine sous toutes ses formes si bien qu'elle pourrait sans problème aucun, gérer la cuisine des plus grands restaurants d'Alger. Tout le monde, dans son entourage était certain qu'elle trouverait un très bon parti et lui avait prédit un avenir des plus radieux. Mais c'était compter sans ce malicieux destin qui réserve parfois de bien vilaines surprises.
Djamila avait suscité l'intérêt de Farouk, un jeune homme habitant le même quartier qu'elle. Djamila n'étant pas de celles qui parlent avec les hommes dehors, le jeune homme se procura son numéro de téléphone et entra en contact avec elle. Il lui fit part de son intention de la connaître et lui demanda la permission de pouvoir lui parler. Ce à quoi elle répondit :
- Non, khouya... n'essaie surtout pas de m'aborder dans la rue. Tu ne ferais que te couvrir de ridicule parce que je ne te répondrai pas.
- J'ai des intentions sérieuses... des intentions très nobles.
- Raison de plus pour venir voir mon père !
Djamila, en parlant de la sorte, ne visait que le respect de la tradition que lui avaient transmise ses parents.
La semaine suivante, le jeune homme, en compagnie de son père et de sa mère, se rendit chez la femme de ses rêves en étant convaincu que la réponse positive lui était acquise. Mais quelques jours plus tard, le 1er mai 2012, la mère de Djamila téléphona à la sienne pour lui faire comprendre que leur fils n'épouserait pas leur fille. Elle se garda, toutefois, de lui en donner les raisons. Farouk était connu dans le quartier comme étant un consommateur assidu de bière et d'alcool.
La mère du jeune homme répondit par un «saha khti» à peine audible. Elle était soulagée
Elle savait que Djamila était trop bien pour son raté et abruti de fils. Mais celui-ci avait une tout autre opinion de sa personne. Aussi sa réaction fut-elle différente de celle de sa mère :
- Quoi ' Ils ne veulent pas m'accorder sa main ' Mais pourquoi nous a-t-elle dérangés alors cette petite vipère ' Elle savait que la réponse serait négative, elle aurait dû me le dire ainsi je ne vous aurais pas dérangé inutilement, toi et papa. C'est du mépris ! Un mépris qu'elle payera.
La mère s'affola.
- Oh ! mon fils que vas-tu faire '
Le jeune homme se rendit dans un salon de thé et avala trois bonnes tasses de café serré. Après quoi, il fit le guet, la main droite posée sur le rasoir de coiffeur se trouvant dans son bleu jeans. Il savait que la jeune fille finirait par passer et alors là, il lui réglerait son compte. Finalement, ce n'est qu'au troisième jour de guet qu'il la vit se rendant au marché du quartier avec un panier en alfa.
Le jeune homme s'approcha d'elle et d'un geste aussi brusque qu'inattendu, la frappa au visage avec le rasoir avec l'intention de la déformer à vie.
Jugé à la cour d'Alger, cinq ans de prison ferme ont été requis à son encontre ainsi qu'une amende de 20 millions de centimes.
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