Algérie

Un premier pas dans l'industrie automobile civile


Un premier pas dans l'industrie automobile civile
L'inauguration, aujourd'hui, de l'usine Renault de oued tlelat à Oran dont sortira la première "Symbol Algérie", constitue les prémices d'une industrie automobile de tourisme qui était l'un des principaux maillons manquants de la filière mécanique nationale.L'inauguration, aujourd'hui, de l'usine Renault de oued tlelat à Oran dont sortira la première "Symbol Algérie", constitue les prémices d'une industrie automobile de tourisme qui était l'un des principaux maillons manquants de la filière mécanique nationale.Le coup d'envoi du site algérien de la marque au losange, tant attendu par les Algériens voulant acquérir, enfin, un véhicule "made in Algéria", sera donné par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, en présence également du P.-dg de la firme Renault, Carlos Ghosn.Implanté sur une superficie de 151 hectares à Oued-Tlélat, le site a coûté, à ce jour, près de 50 millions d'euros et prévoit une augmentation des investissements jusqu'à 800 millions d'euros à moyen terme.Alors que l'objectif fixé est d'atteindre un taux d'intégration nationale de 42 % à l'horizon 2019, la fabrication de la première voiture de l'usine, qui comporte quelques pièces en plastique fabriquées localement, a permis de réaliser un taux d'intégration de 17 % qui devra passer à 25 % en 2015.C'est dire que la contribution des PME algériennes au développement de ce projet pour augmenter le taux d'intégration nationale demeure encore faible au point que le développement du tissu de la sous-traitance constitue une des préoccupations majeures de cet investissement. D'importants investissements seront alors réalisés dans les vecteurs de l'emboutissage, la tôlerie et la peinture, à même de permettre d'élever le niveau d'intégration du véhicule.D'ici deux ou trois ans, l'investissement dans l'emboutissage permettra de fabriquer en totalité la coque nue du véhicule. Pour ce qui concerne les avantages accordés par l'Etat pour la réalisation du projet, le président du directoire de la SGP Equipements industriels et agricoles, Bachir Dehimi, a indiqué à l'APS que le projet Renault Algérie a bénéficié d'un certain nombre d'avantages prévus dans le code del'investissement.Sur ce point, il a tenu à préciser que "c'est la société mixte Renault Algérie Production (RAP) qui a bénéficié de ces avantages et non le constructeur français". A ce sujet, le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, avait indiqué jeudi dernier, lors de son point de presse à l'issue de la conférence sur le développement économique et social, que le rôle des pouvoirs publics a été d'accorder à cette société mixte "toutes les facilitations nécessaires afin qu'elle puisse créer l'usine et fabriquer cette voiture dans les délais impartis".Quant au prix de commercialisation de la Symbol Algérie, rien n'a été annoncé officiellement par des deux partenaires algérien et français, même si Bouchouareb avait affirmé, récemment, que le constructeur est le seul habilité à fixer le prix mais tout en précisant que ce prix devrait être inférieur à celui du même modèle importé.La société mixte RAP est détenue à hauteur de 51 % par la partie algérienne (34 % par la Société nationale des véhicules industriels -SNVI- et de 17 % par le Fonds national d'investissement-FNI-), et de 49 % par le constructeur français Renault.Le coup d'envoi du site algérien de la marque au losange, tant attendu par les Algériens voulant acquérir, enfin, un véhicule "made in Algéria", sera donné par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, en présence également du P.-dg de la firme Renault, Carlos Ghosn.Implanté sur une superficie de 151 hectares à Oued-Tlélat, le site a coûté, à ce jour, près de 50 millions d'euros et prévoit une augmentation des investissements jusqu'à 800 millions d'euros à moyen terme.Alors que l'objectif fixé est d'atteindre un taux d'intégration nationale de 42 % à l'horizon 2019, la fabrication de la première voiture de l'usine, qui comporte quelques pièces en plastique fabriquées localement, a permis de réaliser un taux d'intégration de 17 % qui devra passer à 25 % en 2015.C'est dire que la contribution des PME algériennes au développement de ce projet pour augmenter le taux d'intégration nationale demeure encore faible au point que le développement du tissu de la sous-traitance constitue une des préoccupations majeures de cet investissement. D'importants investissements seront alors réalisés dans les vecteurs de l'emboutissage, la tôlerie et la peinture, à même de permettre d'élever le niveau d'intégration du véhicule.D'ici deux ou trois ans, l'investissement dans l'emboutissage permettra de fabriquer en totalité la coque nue du véhicule. Pour ce qui concerne les avantages accordés par l'Etat pour la réalisation du projet, le président du directoire de la SGP Equipements industriels et agricoles, Bachir Dehimi, a indiqué à l'APS que le projet Renault Algérie a bénéficié d'un certain nombre d'avantages prévus dans le code del'investissement.Sur ce point, il a tenu à préciser que "c'est la société mixte Renault Algérie Production (RAP) qui a bénéficié de ces avantages et non le constructeur français". A ce sujet, le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, avait indiqué jeudi dernier, lors de son point de presse à l'issue de la conférence sur le développement économique et social, que le rôle des pouvoirs publics a été d'accorder à cette société mixte "toutes les facilitations nécessaires afin qu'elle puisse créer l'usine et fabriquer cette voiture dans les délais impartis".Quant au prix de commercialisation de la Symbol Algérie, rien n'a été annoncé officiellement par des deux partenaires algérien et français, même si Bouchouareb avait affirmé, récemment, que le constructeur est le seul habilité à fixer le prix mais tout en précisant que ce prix devrait être inférieur à celui du même modèle importé.La société mixte RAP est détenue à hauteur de 51 % par la partie algérienne (34 % par la Société nationale des véhicules industriels -SNVI- et de 17 % par le Fonds national d'investissement-FNI-), et de 49 % par le constructeur français Renault.


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