Algérie

Un premier groupe de détenus palestiniens libéré



Un premier groupe de détenus palestiniens libéré
Sur les 477 prisonniers, 133 sont autorisés à  retourner chez eux à  Ghaza contrôlée par le Hamas, 117 en Cisjordanie et 15 à  Jérusalem-Est. Cependant, 204 Palestiniens seront exilés, dont 164 vers Ghaza et 40 vers l'étranger. Trois pays sont cités pour accueillir ces derniers. Il s'agit de la Turquie, du Qatar et de la Syrie. Suivant l'accord conclu le 11 octobre par l'intermédiaire de l'Egypte entre Israël et le Hamas, Tel-Aviv libèrera 1027 prisonniers. Ainsi, un second groupe de 550 détenus palestiniens doit àªtre libéré dans les deux mois.
Quant au soldat Gilad Shalit, il est libéré en territoire égyptien avant de regagner son pays le même jour.Pour le Premier ministre égyptien, Essam Charaf, cet échange de prisonniers fait partie des «efforts» du Caire pour «la stabilité et la sécurité dans la région». «Les efforts de l'Egypte, qui ont contribué au succès de l'accord d'échange de prisonniers, font partie de son soutien aux efforts pour la stabilité et la sécurité dans la région», a déclaré Essam Charaf dans un message posté sur sa page facebook. «La stabilité et la sécurité seront réalisées au travers d'une solution juste et globale à  la question palestinienne», a-t-il poursuivi.
Netanyahu avertit
Dans un discours sur la base de Tel Nof, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a promis qu'Israël «continuerait à  combattre le terrorisme». «Tout terroriste qui reprendra ses activités, le sang lui retombera sur la tête», a averti le Premier ministre. «Aujourd'hui, nous sommes tous unis dans la joie et la douleur. La mission de ramener chez lui Gilad Shalit sain et sauf a été menée à  bien», s'est félicité le Premier ministre qui a évoqué une «décision très difficile», en parlant de l'échange de prisonniers. «Là-bas (dans les Territoires palestiniens), on fête le retour d'assassins, alors qu'ici nous sanctifions au contraire la vie», a indiqué Benyamin Netanyahu, qui a reçu sur cette même base le soldat Gilad Shalit en présence du ministre de la Défense, Ehud Barak.
 
La communauté internationale plaide pour la paix
La libération de 477 prisonniers palestiniens a suscité beaucoup de réactions de par le monde.
«Je veux croire, a dit le président français Nicolas Sarkozy, que cela va permettre» la relance «des discussions» entre Israéliens et Palestiniens. La libération de Shalit est «un très grand soulagement pour la France», a ajouté Sarkozy qui a indiqué que le soldat sera «bientôt» reçu en France.
«J'espère que cet échange de prisonniers sera un pas de plus vers la paix», a déclaré le Premier ministre britannique, David Cameron, dans un communiqué. «Nous restons fermement engagés en faveur de la paix au Proche-Orient, avec Israël et un Etat palestinien vivant (...). Nous continuerons à  œuvrer pour des négociations directes afin de parvenir à  cet objectif», a-t-il poursuivi. Pour le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, la libération de Shalit marque «l'ouverture d'une nouvelle page d'espérance pour la paix au Moyen-Orient». «L'accord sur l'échange de prisonniers (...) peut àªtre lu comme un message de paix et peut servir d'encouragement à  la reprise des négociations», a-t-il estimé.
La Maison-Blanche s'est dit «heureuse» de la libération du soldat Gilad Shalit et a énoncé son soutien à  toute mesure facilitant la reprise des négociations entre Israël et Palestiniens.
«Nous sommes heureux que Gilad Shalit et sa famille soient réunis. En ce qui concerne le processus de paix en général, pour nous, la question est toujours de voir chaque partie faciliter un retour aux négociations au lieu de le rendre plus difficile», a déclaré le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney.
En visite à  Tripoli, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a salué un peu plus tôt «la fin de la longue épreuve» subie par Gilad Shalit.
A son tour, la chancelière allemande Angela Merkel a insisté sur le rôle «primordial» joué par l'Egypte, à  qui elle adresse des «remerciements particuliers», dans le cadre de l'échange de prisonniers entre Israël et les Palestiniens. «Il faut espérer que cette collaboration fructueuse entre Israël et l'Egypte contribuera à  renouer de bonnes relations de voisinage entre les deux pays après les tensions récentes», a-t-elle dit.
A Strasbourg, siège du Conseil de l'Europe, le président de l'Assemblée parlementaire de cette institution (ACPE), le député turc, Mevlut Cavusoglu, a qualifié de «bonne nouvelle» l'échange de prisonniers entre Israël et le Hamas. Le président de l'APCE a rendu hommage «aux autorités égyptiennes et turques qui, a-t-il rappelé, ont joué un rôle important dans les tractations autour de cet échange».
La Turquie, par la voix de son vice-Premier ministre, Bülent Arinc, a mis en exergue sa «contribution» à  la libération du soldat Shalit et réaffirmé le souhait d'une pacification de la région. «Tout ce que nous souhaitons, c'est que les armes se taisent, que le sang cesse de couler et que la Palestine (...) devienne un Etat plus libre, indépendant et en sécurité, dans ses propres frontières», a-t-il lancé. L'Iran, qui ne reconnaît pas Israël, a félicité la «nation palestinienne» pour la libération d'un millier de prisonniers palestiniens «détenus par le régime illégitime sioniste» en échange du Franco-Israélien.
 


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