Algérie

«Un portrait sans polémique n'est pas un portrait»



«Un portrait sans polémique n'est pas un portrait»
Dans le cadre de ses activités culturelles, l'Etablissement Arts et culture a organisé avant-hier, à l'occasion de la Journée du savoir, une conférence-débat animée par le journaliste et auteur, Hamid Grine. La rencontre s'est déroulée autour du thème «l'art du portrait».
Dans le cadre de ses activités culturelles, l'Etablissement Arts et culture a organisé avant-hier, à l'occasion de la Journée du savoir, une conférence-débat animée par le journaliste et auteur, Hamid Grine. La rencontre s'est déroulée autour du thème «l'art du portrait».
L'auteur, Hamid Grine, est connu sur la scène littéraire. Car, mis à part son style narratif, il est connu pour avoir eu à traiter, à travers ses 'uvres, divers thèmes sur la société et ses problèmes. C'est grâce à cette touche personnelle, qu'il a pu acquérir un public en or. D'ailleurs, Hamid Grine est l'auteur de pas moins de quatorze (14) livres dont sept (7) consacrés au sport. Parmi eux, nous pourrons citer Onze champions dans le miroir, Lakhdar Belloumi, un footballeur algérien, L'Almanach des sports individuels algériens, et autres'
Cependant, son attachement à l'écriture sociologique, lui a permis de côtoyer des personnalités. Ces derniers l'ont influencé dans ses écrits. D'où, une certaine façon, qui le caractérise, de parler d'eux. Hamid Grine, spécialiste du portrait, n'a pas cessé d'expliquer durant cette conférence, sa conception de l'écriture de ce genre littéraire, qui. à l'étranger, est une spécialités propre à certains écrivains. D'après lui, il se distingue dans ce genre en s'appuyant sur les bases élémentaires du portrait, en apportant sa touche personnelle et originale.
Des personnalités connues et méconnues font partie de ses portraits. Un genre qui n'existe pas seulement pour décrire les personnages, mais aussi un art narratif à part entière. Il a illustré quelques portraits, lors de cette rencontre, à l'exemple de Chronique d'une élection pas comme les autres qui évoque les élections présidentielles de 2004, ou encore Le café de Gide. «Pour arriver à la matière première afin de réaliser un portrait, je compte sur le travail de terrain. J'ai fait des recherches dans les bibliothèques, en plus, j'ai fait parfois des déplacements vers d'autres wilayas», a fait savoir Hamid Grine. Evoquant son livre Lakhdar Belloumi, un footballeur algérien, l'auteur a expliqué : «J'ai fait tout ce qu'il faut faire en décrivant la face cachée de Lakhdar Belloumi». Et de poursuivre : «J'ai été impressionné par son talent et son rôle comme footballeur algérien. Je l'ai préalablement rassuré de ne pas parler de sa vie privée. C'est une personne qui ne parle pas, il garde son mystère». Par ailleurs, le conférencier est revenu sur le précédent débat tenu la semaine passée avec Zohra Drif-Bitat, en affirmant que c'est «une école, elle est très véridique à travers ses déclarations». Il est utile de signaler que Hamid Grine est aussi un journaliste spécialisé dans le portrait au quotidien Liberté dont il a affirmé qu'«à travers les portraits qui apparaissent sur ce quotidien, j'ai élargi une surface éditoriale. Je reçois des e-mails très controversés sur mon travail. Un portrait sans polémique n'est pas un portrait». Revenant au thème générique de cette
rencontre «l'art du portrait», Hamid Grine a
expliqué, avec sa conception que : «Le portait, en le comparant aux autres styles journalistiques comme l'éditorial, le papier d'ouverture', est le plus difficile à exercer. De ce fait, trois raisons sont essentiellement versées sur les techniques. En premier, il y a la psychologie des personnalités traitées. La seconde consiste dans le style de la chronologie de sa rédaction (son cheminement ou son plan), qui englobe l'attaque, le développement et la conclusion. Et enfin, la troisième raison, est celle du sens de la formule qui est le plus difficile à appliquer. Ce dernier point se base sur la connaissance littéraire et le sens du propos».
Le débat autour de l'objectivité de la littérature reste à ce jour une polémique non résolue. Ce qui n'échappe pas également à ce style. Dans ce sillage, Hamid Grine affirme que «le portrait n'est pas un travail objectif mais subjectif». L'auteur est revenu sur la manière avec laquelle il sélectionne ses sujets en déclarant : «Je suis un écrivain réaliste, ayant une base de méthodologie. Mes romans font partie de ma sociologie, dont je traite l'aspect social» en ajoutant avec modestie : «Si j'arrive à changer les idées des personnes, pour moi c'est extraordinaire».
L'auteur, Hamid Grine, est connu sur la scène littéraire. Car, mis à part son style narratif, il est connu pour avoir eu à traiter, à travers ses 'uvres, divers thèmes sur la société et ses problèmes. C'est grâce à cette touche personnelle, qu'il a pu acquérir un public en or. D'ailleurs, Hamid Grine est l'auteur de pas moins de quatorze (14) livres dont sept (7) consacrés au sport. Parmi eux, nous pourrons citer Onze champions dans le miroir, Lakhdar Belloumi, un footballeur algérien, L'Almanach des sports individuels algériens, et autres'
Cependant, son attachement à l'écriture sociologique, lui a permis de côtoyer des personnalités. Ces derniers l'ont influencé dans ses écrits. D'où, une certaine façon, qui le caractérise, de parler d'eux. Hamid Grine, spécialiste du portrait, n'a pas cessé d'expliquer durant cette conférence, sa conception de l'écriture de ce genre littéraire, qui. à l'étranger, est une spécialités propre à certains écrivains. D'après lui, il se distingue dans ce genre en s'appuyant sur les bases élémentaires du portrait, en apportant sa touche personnelle et originale.
Des personnalités connues et méconnues font partie de ses portraits. Un genre qui n'existe pas seulement pour décrire les personnages, mais aussi un art narratif à part entière. Il a illustré quelques portraits, lors de cette rencontre, à l'exemple de Chronique d'une élection pas comme les autres qui évoque les élections présidentielles de 2004, ou encore Le café de Gide. «Pour arriver à la matière première afin de réaliser un portrait, je compte sur le travail de terrain. J'ai fait des recherches dans les bibliothèques, en plus, j'ai fait parfois des déplacements vers d'autres wilayas», a fait savoir Hamid Grine. Evoquant son livre Lakhdar Belloumi, un footballeur algérien, l'auteur a expliqué : «J'ai fait tout ce qu'il faut faire en décrivant la face cachée de Lakhdar Belloumi». Et de poursuivre : «J'ai été impressionné par son talent et son rôle comme footballeur algérien. Je l'ai préalablement rassuré de ne pas parler de sa vie privée. C'est une personne qui ne parle pas, il garde son mystère». Par ailleurs, le conférencier est revenu sur le précédent débat tenu la semaine passée avec Zohra Drif-Bitat, en affirmant que c'est «une école, elle est très véridique à travers ses déclarations». Il est utile de signaler que Hamid Grine est aussi un journaliste spécialisé dans le portrait au quotidien Liberté dont il a affirmé qu'«à travers les portraits qui apparaissent sur ce quotidien, j'ai élargi une surface éditoriale. Je reçois des e-mails très controversés sur mon travail. Un portrait sans polémique n'est pas un portrait». Revenant au thème générique de cette
rencontre «l'art du portrait», Hamid Grine a
expliqué, avec sa conception que : «Le portait, en le comparant aux autres styles journalistiques comme l'éditorial, le papier d'ouverture', est le plus difficile à exercer. De ce fait, trois raisons sont essentiellement versées sur les techniques. En premier, il y a la psychologie des personnalités traitées. La seconde consiste dans le style de la chronologie de sa rédaction (son cheminement ou son plan), qui englobe l'attaque, le développement et la conclusion. Et enfin, la troisième raison, est celle du sens de la formule qui est le plus difficile à appliquer. Ce dernier point se base sur la connaissance littéraire et le sens du propos».
Le débat autour de l'objectivité de la littérature reste à ce jour une polémique non résolue. Ce qui n'échappe pas également à ce style. Dans ce sillage, Hamid Grine affirme que «le portrait n'est pas un travail objectif mais subjectif». L'auteur est revenu sur la manière avec laquelle il sélectionne ses sujets en déclarant : «Je suis un écrivain réaliste, ayant une base de méthodologie. Mes romans font partie de ma sociologie, dont je traite l'aspect social» en ajoutant avec modestie : «Si j'arrive à changer les idées des personnes, pour moi c'est extraordinaire».




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