Diffusée dimanche dernier sur la chaîne de télévision allemande ARTE, on pouvait s'attendre à la énième biographie, ou «biopic», d'un artiste servie par des studios hollywoodiens en panne d'inspiration. Mais non ! Ray n'est heureusement pas une 'uvre hagiographique.Diffusée dimanche dernier sur la chaîne de télévision allemande ARTE, on pouvait s'attendre à la énième biographie, ou «biopic», d'un artiste servie par des studios hollywoodiens en panne d'inspiration. Mais non ! Ray n'est heureusement pas une 'uvre hagiographique.
Dès les premières minutes de ce vibrant hommage au grand Ray Charles, on s'aperçoit que le film doit pratiquement tout à son interprète principal : Jamie Foxx. L'acteur, encore méconnu dans l'Hexagone malgré sa prestation aux côtés de Tom Cruise dans Collatéral, signe une performance en tous points remarquables. Il ne s'est pas contenté d'incarner l'artiste à l'écran : il est, littéralement, devenu Ray Charles. Les mimiques, les attitudes ou la prononciation, tout est parfait. La ressemblance devient parfois même frappante.
Grâce à cette interprétation, justement récompensée par l'Oscar du meilleur acteur, on se laisse facilement emporter dans cette biographie, qui reste assez conventionnelle dans la forme. Pas de surenchères dans les effets de style ou l'écriture. Taylor Hackford (à l'origine de l'excellent documentaire When we were kings, sur le combat de boxe opposant Muhammad Ali à George Foreman, à Kinshasa, en 1974 fait le choix d'un film tout en simplicité, truffé de mélodies et de numéros musicaux inoubliables.
Ray n'est pourtant pas une 'uvre hagiographique.
Le film met en lumière les côtés sombres d'un des plus grands musiciens du XXe siècle : ses penchants pour l'alcool et les filles faciles, sa lente prise de conscience quant à la cause noire en cette période de ségrégation... Un portrait sans concession.
Dès les premières minutes de ce vibrant hommage au grand Ray Charles, on s'aperçoit que le film doit pratiquement tout à son interprète principal : Jamie Foxx. L'acteur, encore méconnu dans l'Hexagone malgré sa prestation aux côtés de Tom Cruise dans Collatéral, signe une performance en tous points remarquables. Il ne s'est pas contenté d'incarner l'artiste à l'écran : il est, littéralement, devenu Ray Charles. Les mimiques, les attitudes ou la prononciation, tout est parfait. La ressemblance devient parfois même frappante.
Grâce à cette interprétation, justement récompensée par l'Oscar du meilleur acteur, on se laisse facilement emporter dans cette biographie, qui reste assez conventionnelle dans la forme. Pas de surenchères dans les effets de style ou l'écriture. Taylor Hackford (à l'origine de l'excellent documentaire When we were kings, sur le combat de boxe opposant Muhammad Ali à George Foreman, à Kinshasa, en 1974 fait le choix d'un film tout en simplicité, truffé de mélodies et de numéros musicaux inoubliables.
Ray n'est pourtant pas une 'uvre hagiographique.
Le film met en lumière les côtés sombres d'un des plus grands musiciens du XXe siècle : ses penchants pour l'alcool et les filles faciles, sa lente prise de conscience quant à la cause noire en cette période de ségrégation... Un portrait sans concession.
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Posté Le : 17/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R C
Source : www.lemidi-dz.com