Un policier meurt des suites d'un attentat à la bombe à Bahreïn

Un policier est décédé samedi de blessures provoquées par l'explosion d'une bombe en marge de manifestations organisées la veille à l'occasion du troisième anniversaire du mouvement en faveur de la démocratie, qui avait été réprimé par le pouvoir. Ce policier, précise le ministère de l'Intérieur, était l'un des quatre blessés dans les explosions "terroristes" de vendredi."Certains villages ont connu des émeutes, des actes de vandalisme, et des policiers ont été pris pour cibles", a dit le ministère en ajoutant que 26 émeutiers ou vandales avaient été arrêtés vendredi.Des dizaines de manifestants ont défilé en différents points de Bahreïn, lançant des pierres en direction des policiers, qui les ont dispersés à coups de gaz lacrymogènes.Les chiites, majoritaires dans le pays, devraient continuer à manifester samedi, à l'appel du Wefaq, le principal mouvement de l'opposition à la famille régnante sunnite.Les autorités de Bahreïn, avec l'appui de troupes saoudiennes, avaient réprimé les manifestations qui avaient débuté le 14 février 2011, à l'imitation de ce qui se passait alors dans d'autres pays, comme la Tunisie et l'Egypte, touchés par le "printemps arabe".