Le tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou a prononcé, tard dans la soirée de mardi, une peine de dix années de réclusion criminelle à l'encontre d'un policier pour le chef d'accusation «d'homicide volontaire».
Le mis en cause a été poursuivi pour avoir tiré à l'aide de son arme de service, un PA, sur sa femme, mortellement touchée à la tête, selon l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation. Les faits de cette affaire, selon le même document de la chambre d'accusation, remontent au mois d'octobre dernier, le 24 plus précisément en fin journée sur la route menant de Tizi Ouzou, chef-lieu de wilaya vers la banlieue ouest, Boukhalfa. Ce jour là, les services de police, alertés, découvrent la victime, mortellement blessée à l'arme à feu, à l'intérieur de son véhicule parqué aux abords de l'immeuble où elle résidait. La victime a été touchée à la tête par balles, quatre tirées par le mis en cause qui n'est autre que le mari de la victime, répondant aux initiales, A.K.Ramdane, avec son arme de service, poursuit l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation. Au moment des faits, la victime était en compagnie de ses trois enfants en bas âge. Transférée en urgence au CHU de Tizi Ouzou, la victime succombera à ses blessures. A la barre, le mis en cause a laissé entendre que ce jour-là, il s'est approché de la victime, sa femme, dans l'espoir de la convaincre à renoncer à sa décision de rupture, prise quelques mois auparavant. La victime s'apprêtait à engager la procédure de divorce.
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Posté Le : 03/04/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R M
Source : www.lnr-dz.com