UN POINT NOIR SUR LA RN5

Parce que le passage par le tunnel Aïn Chriki, commune de Djebahia, sur l'axe autoroutier entre Bouira et Lakhdaria est interdit aux poids lourds, le passage par la gare Aomar est devenu un réel calvaire pour les usagers de la RN5.A longueur de journée, un immense embouteillage est vécu entre le chef-lieu de la commune sur une distance atteignant parfois plusieurs kilomètres. Ce trafic dense est venu à bout de la chaussée qui connaît une sensible dégradation.
De cet état de fait, résulte des embouteillages à l'entrée et à la sortie des villes traversées par la RN5. Pour tenter d'endiguer le problème, un projet d'évitement a été retenu pour la localité qui dispose d'une zone industrielle active. A ce sujet et en marge des travaux de la dernière session APW, le directeur des travaux publics a précisé que ce projet est en cours d'étude. Il permettra à terme de contourner les communes de Aomar, Kadiria et Lakhdaria. «Avec la mise en service prochaine du système de péage, nous savons pertinemment que les automobilistes de la région, vont se rebattre sur la route nationale, ce qui va engendrer d'énormes bouchons. Nous avons récemment lancé une étude de faisabilité, avec l'objectif de réaliser le projet de contournement de ces trois communes. Les premières indications sont favorables, mais il faudrait attendre son achèvement, lequel interviendra au plus tard au mois de juin», a indiqué Abdelhakim Ouadah. Pour améliorer le réseau et pour plus de sécurité en direction des usagers, la DTP prévoit aussi des travaux sur la voie qui relie la RN5 à l'autoroute dans la localité de Oued Rkham, une descente très dangereuse avec un pente à 30%. A ce sujet, le DTP Abdelhakim Ouadah dira: «Nous avons programmé le début des travaux pour début 2019. Le projet est inscrit et son enveloppe budgétaire allouée.»